C'est à en perdre son latin, ou plutôt son euro. Je ne sais plus quoi penser de cette crise financière qui n'en finit pas de cumuler les déclarations, les bonnes et les mauvaises nouvelles, très mauvaises nouvelles. Une crise qui connaît chaque jour un rebondissement ou une conséquence inattendue ou inquiétante.
On nous garantit en France que l'on sera protégé, que nos banques ne risquent rien. Au pire, l'Etat assure la continuité du système bancaire. La plafond de 70 000 euros déjà prévu est monté vers l'infini et au-delà. Quand on sait que la totalité des fonds en tout genre et sous toutes les formes s'élève à près de 1 700 milliards d'euros, le gouvernement n'a peur de rien. Mais que se passe-t-il autour de nous ? Les Irlandais connaissent une hausse du chômage, les américains, premiers touchés, ne peuvent plus emprunter, ont du mal à assurer un revenu au foyer, perdent leur propriété, etc.
Alors, que faire ? Bon, il est vrai que nous sommes nombreux à ne pas posséder de gros patrimoines ou de fonds généreux placés ou épargnés. Mais toutes ces nouvelles et ces déclarations inquiètent quelque peu. Je me fais peut-être du souci pour rien, je dramatise. J'espère en tout cas que notre cher Etat a les reins solides.