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C'est la crise, c'est la crise, peut être la pire depuis 1929, l'affolement était là aussi en 1987 ainsi que lors de l'effondremment début 2000 de la bulle Internet mais là, les fondamentaux seraient atteints (curieux, failli écrire fondements).
Donc, les dirigeants, un peu partout s'agitent, courent dans touss les sens, pérorent, on diraient des poulets à qui on a coupé la tête (certains affutent déjà les guillotines le cas échéant), pour pas grand chose.
Le triomphal G4 de Sarkozy a débouché sur...une grande couverture presse. Mais d'unité, zéro, Berlusconi et Merkell agissant chacuns dans leur coin dès le lendemain.
Encore un triomphe pour Nicolas. Qui les accumulent, Barroso vient de lui renvoyer en pleine poire sa letttre relative à l'amendement 138 sur la riposte graduée. Fin de non recevoir pour le président en exercice de l'union, éamanant pourtant de quelqu'un qui n'est pas un gauchiste acharné malgré une jeunesse Mao.
Si ça craque à l'extérieur, renforçons l'intérieur.
Ainsi nomme-t-on un fidèle à la DGSE, nanti de l'improbable patronyme de Erard Corbin de Mangoux, histoire de se blinder et d'éviter peut être un jour les actuels problêmes de De Villepin, qui,semble-t-il, n'est pas près de revenir à droite (alors qu'on l'annonçait au gouvernement ces derniers temps).
Sarkozy est prudent, toutes les officines barbouzardes, policières et autre sont à sa botte, il faut se protéger. Quant aux adversaires potentiels, autant les éliminer. La crise, Nico sait pas faire mais les mécanos politiques, il connait.
Côté affaires courantes, l'astre de Neuilly et Albanel envisagent le passage en force hadopien et l'UMP accuse le PS de torpiller le RSA, tout en refusant le moindre débat sur l'inclusin du paquet fiscal dans ce financement.
Impossible de trouver un malheureux milliard ou deux pour le RSA, quand on en dépense des centaines pour le système bancaire. Bof, jetons l'anathême sur l'adversaire, ça évite que l'on s'interroge sur votre incapacité et vos priorités.