Voilà plusieurs jours que de toutes parts Sarkozy, Fillon, Merkel et les autres ne cessent de “rassurer” les épargnants et leur affirmant que leur épargne ne risque et ne risquera rien.
La seule mesure concrète prise à Luxembourg aujourd’hui est une hausse de la limite européenne de “protection-garantie” des dépôts d’épargne de particuliers. On voit même dans le ton et la lettre des communiqués quelques divergences franco allemandes.
Il semble que l’on ne puisse interpréter cette litanie que d’une seule façon : au niveau gouvernemental, on sait depuis quelques jours que des victimes de choix se préparent et que l’illiquidité va probablement tuer des monstres. On veut donc éviter à tout prix un rush sur l’épargne de la part des petits déposants. Le jeu devient en plus strictement géo-politique, dans la mesure où la banque centrale d’un pays souverain (l’Islande) a dû emprunter pour “tenir le coup” auprès de la Russie, son dernier sponsor en date.
Un petit détail encore: “la crise est financière mais n’est pas encore économique” racontent encore ce jour certains “experts”, qui le sont de moins en moins : en Allemagne des usines ont du fermer et aux USA des faillites de commerces commencent à devenir nombreuses.
Sans doute encore une vue de l’esprit de la part de chagrins individus.