Le 8 avril 1968, j’avais -16 ans et le Club de Rome se formait dans la ville du même nom. Composé d’hommes et de femmes d’horizons différents (des scientifiques, des industriels, des fonctionnaires, des économistes, des professeurs …), leurs buts étaient de débattre sans préjugés et sans carcans politiques ou territoriaux des divers problèmes de société. Ils avaient du boulot en 1968 et pourtant au milieu des bouleversements sociaux de l’époque, ils ont parlé du climat et de l’environnement. Leur premier rapport en 1972, le rapport de Meadows, fut rédigé par des chercheurs réunis pour l’occasion et annonce des prévisions plutôt pessimistes sur les questions environnementales.
Les prémices du GIEC ?
A l’époque la pilule n’est pas très bien passée. Remettons-nous dans le contexte, c’est l’émancipation, les 30 glorieuses (juste avant le choc pétrolier, annonciateur ?), la fin de la vague baby boom. C’est l’explosion des libertés, on ne veut plus entendre parler de la crise et des mauvais jours, Abba passe à la radio, la femme est désenchainée à la cuisine avec l’arrivée des robots ménagers, l’homme s’extasie devant la voiture qui se généralise à toutes les classes de la société, bref EVERYTHING IS ALRIGHT ! Alors qu’est-ce que ces illuminés de Rome veulent à la société avec leurs histoires d’écologistes barges et pessimistes ? Quelle bande de rabats joie culottés qui osent venir dire aux gens de freiner leur consommation alors que c’est le mot d’ordre antidépresseur des publicitaires et des politiques !
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© Nathalie for OceKo, 2008. |
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