Selon Bilan, le groupe Mirax serait même «plus confiant que jamais.» Et d’affirmer ne pas être des «bétonneurs stupides mais des hommes d’affaires», qualifiant les paysages de notre pays de préservés et merveilleux. Selon Vladimir Marakusta, il est normal que les discussions prennent du temps
«Je constate simplement que les oppositions des particuliers sont aujourd’hui réglées. C’est vrai que les discussions avec les associations écologiques sont compliquées, je le reconnais volontiers, mais je reste très optimiste. Dans mon pays, on dit souvent que plus on s’enlise, plus on comprend comment se sortir des marcages. Vous savez, ce projet, c’est un peu comme mon bébé. Et je veux le meilleur pour mon enfant.»
Egalement interrogé par Bilan, Mollens par son président Stéphane Pont rappelle que le Conseil municipal est à 100% derrière ce projet, et que 11 points sur 13 ont été réglés avec les écologistes.
Si les associations écologiques décident d’aller au bout de leur stratégie alors que les Russes ont déjà fait des concessions très importantes, écrit Pascal Vuistiner, la Commune les déboutera et le clash sera consommé. Bilan nous explique que les protecteurs de l’environnement feront recours d’abord au Conseil d’Etat puis au Tribunal fédéral. «Le scénario catastrophe de l’enlisement se mettra en place, et le mégaprojet de l’Aminona sera en difficulté. Les Russes perdront alors peut-être un peu de leur légendaire patience et iront réaliser leur rêve de luxe chez nos voisins italiens, autrichiens ou français.»
- Source: Bilan du 24 septembre 2008