Par Daniel RIOT
« C'est la faute à l'Allemagne », lance Alain Minc, sûr de lui, comme chaque fois qu'il ouvre le bec, y compris pour ânonner des bêtises, « Berlin a torpillé l'idée d'un plan de sauvetage européen des banques », éditorialise « Le Monde » qui change sans cesse de direction sans trouver le bon cap. « L'Allemagne perd de sa superbe », sourient quelques journalistes dits « économiques « ou « financiers » qui se sont faits depuis des années les avocats dociles d'un système en déroute dont ils ne vantaient que les vertus... La Crise n'a pas tué la franchouillardise, cette caractéristique nationale qui finit pas rendre insupportable notre arrogance parisienne...
Même Joffrin, si pertinent par ailleurs, ne résiste pas, dans libération, à l'envie d'enfoncer un coup d'épingle gamin dans le dos d'Angéla Merkel qui se croyait assez forte pour faire rentrer à elle toute seul « le génie de la spéculation dans sa lampe »...