Dès "A greased & golden palm" (excellente!) une douce mélancolie se réinstalle encore une fois grâce à la voix si particulière de l’artiste, qui peut rappeler sur "The only picture I’ve got" un Calc à violons. "The perfume conspiracy", magnifiquement folk, trouverait aisément sa place au sein de la BO de Juno par exemple. Seul bémol, l’avancée dans le disque, bien que toujours très agréable et homogène provoque une gênante sensation de répétition. En effet à l’écoute de "The moneylenders" on commence à se demander si on ne l’a pas déjà entendu plus tôt. La suivante apaise cette impression en adoptant un rythme bossa nova si cher à feu Henri Salvador. Dans l’ensemble on sort de l’écoute avec la sensation d’avoir siroté un bon diabolo menthe en terrasse, avec des amis, au soleil. Whatelse ?
En bref : Souvent tendre et féerique, la folk pop d’Orouni mériterait largement un succès international.
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Le Myspace
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"The perfume conspiracy" en solo live acoustique :