Incarcéré depuis décembre 2001 après avoir été condamné à 18 ans de réclusion pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot sous le Pont de Neuilly (Hauts-de-Seine), Marc Machin vient de bénéficier d'une suspension de peine. En mars dernier, un SDF était spontanément venu s'accuser de ce crime et l'enquête avait pu déterminer que son ADN avait été prélevé sous les ongles de la victime.
Marc Machin n'a pas été libéré avant car il a dû purger une peine de quatre mois d'emprisonnement pour avoir agressé un co-détenu.
La commission de révision des condamnations pénales de la Cour de cassation devra ensuite se prononcer sur la tenue ou non d'un nouveau procès permettant la mise hors de cause de Marc Machin dans ce dossier. Compte tenu des éléments solides rassemblés à l'encontre de David Sagno, dont ses aveux le 4 mars dernier, on semble s'acheminer vers le septième procès en révision de l'histoire judiciaire française. Le dernier en date est celui de Patrick Dils en 2002.
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