Ces deux rapports, élaborés en partenariat avec Business Week, couvrent un panel de 3000 chefs d'entreprise, issus de 70 pays différents et de toute industrie.
Qu'y apprend-on ? Les titres choisis laissent suposer qu'il reste beaucoup à faire :
- Les entreprises sont frustrées par le retour sur investissement de leur innovation.
- Les 2 indicateurs-clés utilisés sont : la satisfaction client et le poids des ventes attribué aux nouveaux produits. Et la génération d'idées en interne ?
- Elles placent l'innovation dans leurs 3 premières priorités mais sont pourtant moins nombreuses (au global) à vouloir augmenter leurs budgets innovation.
- Elles cherchent plutôt à proposer de nouveaux produits/services à leurs clients actuels. En deuxième place, elles optent pour les nouveaux produits ou services qui permettent d'attaquer de nouvelles cibles/marchés (une approche plébiscitée dans l'agroalimentaire).
- En matière d'exécution, le BCG révèle deux grandes faiblesses : la rapidité et la discipline/organisation. Les deux points forts qui émergent relèvent, quant à eux, de la connaissance clients et d'une posture plus encline à soutenir l'innovation dans l'entreprise.
N'oubliez pas de regarder la p. 22 de l'étude qui vous donnera le classement des entreprises jugées les plus innovantes par les 3000 interviewés.
Pendant ce temps, AT Kearney nous indique que les entreprises les plus innovantes sont celles qui investissent trois plus dans la phase amont (stratégie innovation, génération d'idées et développement de concept) et dans les collaborations extérieures. Mais elles prennent aussi le temps de définir en interne ce qu'elles entendent par innovation. Le visuel concernant le développement de nouveaux produits chimiques est très éclairant (p.5).
Le problème avec ce genre d'études c'est qu'elles vous confortent dans votre zone de certitude ou d'incertitude.
L'avantage, c'est qu'elles obligent à se poser quelques questions. Alors, autant s'interroger...avec pertinence. Redécouvrez la métaphore de la chenille et du papillon : "on ne devient pas papillon en restant chenille, mais c'est en cessant d'être une chenille que l'on devient papillon".