Dans "La valse à mille rêves", une biographie de Jacques Brel qui paraît ces jours-ci, Eddy Przybylski révèle que ce n'est pas le cancer qui a tué le Grand Jacques mais les paparazzi qui ne lui ont laissé aucun répit jusqu'à son dernier souffle.
Évidemment, les paparazzi n'ont pas vraiment tué Jacques Brel, mais comme pour Lady Di, ils ont joué un rôle de premier plan dans sa mort révèle le biographe à l'occasion des 30 ans de la mort du chanteur.
Eddy Przybylski a rencontré le professeur Israël, qui soignait Jacques Brel à la fin de sa vie. Selon lui, les photographes qui traquaient sans cesse Jacques Brel sont responsables de sa mort. En effet, Brel, qui ne supportait plus "l'intrusion permanente" des paparazzi dans sa vie privée a arraché son baxter (pochette de perfusion intraveineuse, ndlr), quitté l'hôpital et interrompu son traitement. L'embolie pulmonaire déclenchée suite à cet acte de ras-le-bol, lui a été fatale selon le professeur Israël.
"Israël m'a certifié que ces photographes étaient venus en blouse blanche avec leurs appareils photos. Je lui ai demandé pourquoi on n'avait jamais vu ces photos. Et il m'a dit que Brel était mort peu de temps après et que donc ça aurait démontré que c'étaient bien les photographes qui étaient la cause de sa mort. Un destin à la Lady Di... " a confié Eddy Przybylski à nos confrères de 7sur7.
Jacques Brel, atteint d'un cancer du poumon depuis plusieurs années, décédera le 9 octobre 1978 à l'hôpital Avicenne de Bobigny.