Rares sont les organisations qui ont appelé nationalement à la grève et les perturbations devraient être minimes dans les transports.
Pour cette journée, qui verra des actions dans 500 villes du globe, les syndicats français avancent divisés.
FO et la CFTC ont en effet refusé la "déclinaison nationale" du mot d'ordre international voulue par la CGT, la CFDT, la CFE-CGC, la FSU, Solidaires et l'Unsa sur les thèmes de l'emploi, des salaires, des conditions et de la durée du travail, de la protection sociale et des services publics.
Selon la CGT, 87 défilés n'en seront pas moins organisés en régions sur ces revendications. A Paris, le cortège partira à 15H30 d'Alma-Marceau pour se rendre au Trocadéro, où se tiendra à 17H00 un rassemblement à l'initiative de la CSI, auquel participeront cette fois FO et la CFTC.
Les syndicats ont préféré appeler à des défilés qu'à une grève, pénalisante notamment pour le pouvoir d'achat.
A la SNCF, la direction n'attend "pas de perturbations au niveau national" et renvoie vers ses directions en province pour constater d'éventuelles perturbations régionales.
A la RATP, les perturbations seront "insignifiantes", selon la direction.
Dans le transport aérien, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a jugé "possibles" des "perturbations", mais les mots d'ordre interprofessionnels sont rarement suivis par les contrôleurs aériens.
Dans l'Education, seuls le Snes-FSU, majoritaire dans le secondaire, et la CGT Educ'action ont appelé nationalement à la grève. Dans le primaire, le SNUipp-FSU a appelé à la grève dans 26 départements.
Dans ces départements, cette journée sera un premier test grandeur nature pour la mise en place du service minimum d'accueil dans les écoles. Lorsque les enseignants grévistes représenteront plus du quart de l'effectif total de l'école, les communes devront organiser un service de garde.
Mais certains maires de 26 communes de Seine-Saint-Denis, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et de Toulouse ont d'ores et déjà prévenu qu'ils ne l'organiseraient pas.