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Wolfmother

Publié le 01 septembre 2008 par Cashnguns
Il n'y a pas que les grands monstres de Motörhead et AC/DC qui peuvent aujourd'hui nous envoyer du gros son en pleine face. Ils ont aussi leurs valeureux successeurs, et notamment un des plus puissants, j'ai nommé Wolfmother
Une voix fraîchement aiguë digne des meilleures vocalises hard, un son lourd mélangeant heavy et rock'n'roll, et une dégaine à la Mike Strutter. Ajoutez une touche de glam et de psyché et c'est parti. Et s'ils ont l'air de puiser leur énergie dans toutes sortes de groupes, c'est tout de même une grosse claque qui fait du bien, une reformation de Led Zep (enfin) réussie et bordel, moi ça fait un sacré bail que j'attendais une musique aussi rock sixties/seventies sans devoir piocher dans les vieilleries habituelles. Avec un single comme Woman, on est directement dans le bain de bière et on envisage sans mal la tuerie à l'horizon grâce à des Ray Ban Pilote. Comme si les esprits de Black Sabbath, The Yardbirds et Slade avaient décidé d'imprégner chaque note de ce trio impeccable. Love Train donne presque envie de se rouler par terre et de gémir tellement le rythme et la voix (trop) proche de Robert Plant sont parfaits. Joker And The Thief donne le coup de grâce en mélangeant toutes ces influences avec en bonus un petit côté Jimi Hendrix vers la fin. Sans parler du rentre dedans orgasmiquement old school de Dimension et du totalement lourd Colossal, qui ne porte que trop bien son nom. Cette dernière termine d'ailleurs dans une course effrénée et prouve encore une fois toute la diversité de nos 3 australiens. Si avec ça la relève n'est pas assurée, lapidez moi sur-le-champ. 
Un groupe malheureusement splitté mais le chanteur/guitariste Andrew Stockdale recrute, si ça vous dit. 
Musica ! 

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