Quatre heures moins quart du matin, aussitôt un pied posé dans le hall d'entrée enfumé et chaotique de l'aéroport du Caire, que la huitième plaie d'Égypte s'abat sur nous...... Les rabatteurs!!! TAXI,TAXI YOU WANT TAXI, CHEAP FOR YOU MY FRIEND. Comme on avait prévu le coup, un chauffeur, non, plutôt un pilote de course nous attendait pour moins de dix dollars. Pointant les centres d'intérêts de la ville d'une main et se roulant une cigarette de l'autre, Fathy enfreint toutes les règles possibles de sécurité et de conduite à une vitesse folle dans sa Peugeot en décomposition qui tremble de partout. WELCOME TO CAIRO!!!! C e qui nous donne vraiment la frousse, ce n'est pas cette course en taxi, mais bien la chose tirée par des chaînes qui monte jusqu'à notre hôtel et qu'ils osent appeler un ascenseur. Sept étages ou pas, on prend les escaliers qui nous mènent à notre lit où règne une chaleur incroyable.
Réveillés par le chant des muezzins, on entreprend un défi de taille, traverser les rues pour se rendre au musée d'Égypte. Après analyse de la façon de faire des Cairotes (oui, oui les habitants du Caire sont des Cairotes), n'ayant trouvé aucune logique, on décide donc de marcher en plein trafic à leur côté les utilisant comme bouclier humain.
Le musée, fabuleux quoique poussiéreux, contient les mystères d'une civilisation passionnante. Quelques fiches explicatives seraient par contre appréciées parce que 250 fragments de terre cuite, ça reste de la poterie cassée pour un amateur.
C'est du toit de l'hôtel que nous envoyons ces quelques mots parce que nous y avons trouvé une connexion internet pour le laptop, merci au voisin. Demain, visite de la seule des sept merveilles du monde à se tenir encore debout, la grande pyramide de Kheops.