C’est la crise. Hier soir, journée noire : le CAC40 a perdu près de 10%. Je ne m’en réjouis évidemment pas mais ça ne m’empêche pas de me foutre de la gueule des andouilles qui jouent avec notre pognon.
Si j’en croyais la radio, ce matin, la situation est grave. Elle l’est, mais il faut quand même relativiser. Comme l’autre jour, je diffuse donc la courbe du CAC 40 : son niveau est le même qu’en octobre 2004 et qu’il y a exactement 10 ans… Il y a un an, lors d’un vague pic, il était inférieur à ce qu’il était fin 2000 !
La chute d’hier est jolie mais n’est probablement que l’élément d’un cycle quelconque qu’essaient de comprendre les économistes puisque c’est en faisant croire qu’ils y comprennent quelque chose qu’ils gagnent de l’oseille !
En fait, la seule chose qui m'inquiéte est que Claude Allègre a dit, dans le Parisien, ce matin, que ce n’est pas grave. Je n’ai jamais eu confiance dans ce gars.
Ce qui me rassure, c’est quand je vois BNP Paribas racheter la banque Fortis, je me dis qu’il y a encore de l’oseille à gagner. Si BNP dépense des sous, ça ne doit pas être pour nous faire plaisir… Et ça m’amuse de voir que le Royaume Belge est maintenant le premier actionnaire du fleuron des banques Françaises…
Aussi bien, d’ici trois jours, la Société Générale rachètera Dexia…
J’entendais à la radio, ce matin, que les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires envisagent un rapprochement. A mon avis, ça n’est qu’un prétexte pour faire sauter leurs structures juridiques imbitables. Je ne connais pas trop les CE et les BP, mais j’ai bossé pendant longtemps pour d’autres « banques à réseaux » le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel. La structure est incompréhensive et mon statut récent dans la blogosphère me permet de vous l’expliquer. Remerciez-moi.
Voilà : ce sont les seules banques dont la maison mère appartient aux filiales régionales, elles-mêmes propriétés des filiales locales, elle-même appartenant aux clients. Alors si vous y comprenez quelque chose…
Je me demande si quelques financiers avertis ne seraient pas bien heureux de faire sauter ses structures délirantes et strictement Françaises… Et restructurer tout le domaine bancaire mondial.
La crise ne fera pas que des malheureux… d’autant que les impôts payent les pots cassés.