Le père de Gainsbourg s’appelait Joseph. Donc Zef ! Au départ je voulais m’appeler Zefolia puisque la mère de Gainsbourg s’appelait Olia. Je me suis dit que cela faisait peut-être un peu trop long, et puis difficile à retenir. Et donc Jef pour Joseph.
Donc c’est un bel hommage
Tout à fait.
Depuis quand tu t’affiches en tant que Zef ?
Cela remonte au casting de l’émission…de sosies…qui est bien passé au niveau de l’audimat, mais au niveau du concept…qui n’a pas montré les sosies sous une bonne image. Quant à moi, je suis passé dans les rush.
Comme j’avais un orchestre depuis des années, il est vrai que je chantais du Gainsbourg. D’avoir pris l’apparence et une gestuelle, cela fait depuis le début 2008.
C’est le casting de cette émission qui t’a donné envie de t’afficher en tant que Zef ?
Oui, en autre. Mais quand je faisais Gainsbourg en tant que chanteur d’orchestre, les gens me disaient tout le temps : « ah c’est vrai qu’il y a des mimiques que tu fais bien, c’est très ressemblant. Et puis moi, je suis un inconditionnel de Gainsbourg. J’ai lu toutes ses biographies. En plus j’avais un bar qui s’appelait ‘le Gainsbar’ que j’ai tenu de 86 à 93. C’est ainsi que je suis un inconditionel de Gainsbourg depuis des années.
Quel regard portes-tu sur Serge Gainsbourg ?
C’est un poète, un auteur très avant-gardiste musicalement. Je crois que c’est quelqu’un de sincère et d’humain. Il ne faut pas que les gens soient attaché à cette image que l’on voyait à la télé. Ce gars était autrement…et j’en suis persuadé. Avec un grand cœur.
S’il était encore là aujourd’hui, je crois qu’il serait toujours à l’avant garde. Il y en a encore quelques-uns.
J’aime bien Bashung, Lavilliers…
Tu as eu l’occasion de rencontrer SG…
Oui, j’ai été le voir 6 fois en concert. Quand je tenais mon bar j’ai fait une tentative pour le rencontrer et il est venu. Le concert étant à Montluçon, où j’habite, je connaissais des personnes qui travaillaient dans la salle de spectacle où allait se produire SG. Je leur ai demandé la permission de rencontrer SG pour lui offrir un verre dans mon bar. J’ai donc été amené jusqu’à lui dans sa loge. Et je lui ai expliqué très poliment que j’avais un bar qui s’appelait ‘Le Gainsbar’ et que je l’ai appelé ainsi car je suis un fan inconditionnel… « et si vous pouvez, je vous offre l’apéro avec les musiciens.»
« Attends p’ti gars »
Il a été voir un régisseur. Puis il m’a dit : « on fait la balance. Tu nous attends et ensuite, on te suis avec notre bus ». Mon bar était à 5mn de là. Je l’ai fait sans y croire.
Je lui ai donc offert l’apéro avec ses musiciens et ils sont partis ensuite.
Comment s’est passé cet échange ?
Très bien ! Je lui ai dit tout le bien que je pensais de lui, que c’est un grand poète, et à quel point j’aimais ces textes et ses chansons. La façon dont il interprètait ses chansons en concert. Il m’a parlé des musiciens américains qu’il avait, dont 2 de David Bowie…ses 2 choristes black, et les 2 choristes de David Bowie. Ila expliqué comment il faisait ses arrangements par rapport aux originaux du disque. C’était des très beaux arrangements. Je lui ai dit que c’était un grand professionnel. Que j’avais un orchestre et que je jouais de ses chansons dans ses soirées.
Il m’a dit : « Mon p’ti gars continu…ensuite… Merci pour tout ».
J’étais assez intimidé et les clients que j’avais mis dans la confidence de ma tentative, ne lui ont pas demandé un autographe. Cela a duré un quard d’heure. Mais c’était très fort. On n’y crois pas.
SG était fier de voir une enseigne ‘Gainsbar’. Lorsqu’il est parti, il m’a dit : « A ce soir ». Ensuite, je suis allé au concert, mais je ne l’ai pas dérangé.
Le soir au concert il a été ponctuel, très pro !
Je suis resté sur le pas de la porte, ça fou quand même les larmes. On n’y crois pas et voilà c’est fait. Ce gars là, je ne peux pas dire quelque chose contre lui. Des gens l’on vu à la télé dans des états…Je pense qu’il buvait car il était malheureux.
Le concert de Montluçon se situe à quelque moment des 6 concerts que tu as vu ?
Je l’a vu en 1er au Zénith, puis à Montluçon, puis à Clermont-Ferrand et après je l’ai vu au Printemps de Bourges, puis au Casino de Paris et enfin à Orléans.
Lorsque tu l’avais vu à Montluçon, ton 2ème concert, ensuite tu as continué sur ta lancée ?
Je ne me lasse pas, car c’est époustouflant ! C’est magique et professionnel. Il est très ponctuel, c’est 20h30 et pas 20h35. il n’est pas avare de chansons aux rappels, puisqu’il y a eu 3 ou 4 rappels. Un grand professionnel.
Et il aime son public.
Ah oui, voilà !
Comment communique-t-il avec lui ?
Bien, il a toujours un petit mot pour rire…bon…des fois un petit peu de vulgarité…mais bon, dans la gestuelle, mais bon. Et sans arrêt à envoyer des baisers au public. J’ai tout le temps dit que c’était quelqu’un d’humain…de très très humain. Et ça peut pas être autrement.
Lorsque tu as décidé d’être Zef, comment as-tu travaillé ton personnage de sosie de Gainsbourg ?
Les mimiques je les avaient déjà, et je l’imite vraiment au niveau de la voix. Ensuite, j’ai le zipo sur la scène et le paquet de Gitane. Je n’ai pas travaillé en le regardant en concert, ni les dvd, je les avait déjà car j’ai toujours apprécié ce qu’il faisait. Que ce soit aux interviews que j’ai vu à la télé, ou quand il entrait en scène, je l’ai toujours guêté. C’est pour ça que je l’ai bien dans la peau. Ce que j’ai le plus à travailler c’est de retenir les paroles des chansons. Car les textes de SG sont compliqués, alors pour les retenir, il faut bosser bosser.
Il y en a que je chante depuis des années : ‘La Javanais’, ‘Love on the beat’, ‘Je m’en vais’, ‘Requiem pour un con’…elles sont ancrées celle-là ! J’en travaille d’autres qui ne sont pas facile à retenir. J’ai une grande mémoire car j’ai l’habitude des bals et puis quand on aime on retient bien.
Sur tout. D’abord sur la musique, où je veille à ce que le play-back soit bien, car il y a des tas de maisons qui en produisent. Je ne veux pas que cela fasse trop Karaoké mais que cela pulse. Et puis l’habillement, le gestuel…le moindre détail fait que je suis Gainsbourg. Si l’on chante Gainsbourg comme on chante une autre chanson ce n’est plus lui. Pour chanter Gainsbourg il y a un tout. C’est le physique, la gestuelle, les chansons, la voix. C’est un grand travail. C’est un boulot monstre contrairement à ce que pensent certains, que l’on gagne de l’argent sans travailler, sur le dos de quelqu’un. C’est un travail et il faut le faire correctement sinon, on ne le fait pas.
Je suis chanteur de bal depuis 76. Je sais ce qu’il faut faire et pas faire. Tout ce que l’on fait au niveau du spectacle, il faut le faire en professionnel.
Si on fait ça négligé sans y mettre ses tripes, on va pas loin, c’est frappe qu’un coup.
Et le respect du public qui paye, qui vient voir. C’est lui la balance,n qui nous fait cnotre popularité, notre coté. Sans lui on est au placard, il faut donc le choyer et que cela vienne du cœur, au fond de soi.
Depuis 76 tu chante au sein d’un groupe
Oui, j’ai fait du hard, puis, j’ai eu mon bar de 86 à 93. Mais j’ai réattaqué les bals en parallèle en 88, de la varité et du disco. J’ai arrêté l’an dernier en haut de la marche, car pour l’intermittent c’est de plus en dur. Sinon, j’aurais continué volontiers. Je me suis dit : « gainsbourg c’est ton père spitiruel. Je l’écouterais peut-eêtre me parler et me dire continuer ou arrête. Là j’ai fiat un flyer que j’ai envoyé aux associations, discothèques, entrperise privée.
As-tu un agent ?
J’ai fait tourné mon orchestre pendant 20ans, quand on a un bon produit, le bouche à oreille marche bien. Mais un agent dans différentes région est une bonne idée. Mais Gaisnbourg ce n’est pas pareil que l’orchestre où j’aurais moins tendance à revenir dans la même ville. Pour l’orchestre, il m’est arrivé de travailler 10 ans pour la même ville et la même date à chaque fois.
Pas du tout.
Que pensent tes proches ?
Ils m’encouragent. Par rapport à SG, ils m’ont dit : « Je pense qu’il y a un créneau à prendre de ce coté là. »
Comment tu vis quand tu chantes Gainsbourg ?
Je suis dans la peau de SG. J’ai chanté du Reggiani, du Léo Ferré, et je vis ce que je chante !
Même Léo Ferré ?
Oui, je vis vraiment ce que je fais et ça peut pas être autrement. on ne peux pas faire semblant, sinon c’est trop dur. C’est plus facile d’être vrai et de le faire et ça faut l’avoir en soi. C’est comme avec le public, on ne peut pas se forcer à faire des sourires. De discuter avec ton public, cela fait parti intégrante du métier. Cela fait partie d’un gros pourcentage de réussite dans le métier.
Les gens se plaisent à m’appeler : « Salut Gainsbourg ! », alors que je m’appelle pierrot…Pierre. Cela prouve que les gens accrochaient à ce que je faisais et que Gainsbourg les as marqué, car il a marqué plusieurs générations. Je vois sur mon myspace, je ne croyais pas qu’il y aurait autant de jeunes qui me sollicitent en tant que sosie de SG, car il est beaucoup apprécié.
Est-ce que ton regard a changé à l’égard de SG depuis que tu le chante, de te senti plus intime de lui ?
Ah si tout à fait ! D’ailleurs j’ai un grand poster de lui dans mon bureau. C’est un poster (1mx0.8m) qui n’est jamais sorti, car il a été imprimé quelques mois avant sa mort, faite chez lui, rue de Verneuil. C’est un copain imprimeur qui m’a dit : « Viens voir, on a imprimé des photos de Gainsbourg ». Et il m’en a offert un. Il est dans mon bureau bien encadré. Et je le regarde souvent et c’est souvent que je me dis : « Tu as la même gueule ! ». quand je le regarde je sais que je le fais par amour, et je pense que cela lui ferait quelque chose. Est-ce qu’il aimera ça, s’il était en vie ? Je me pose souvent la question. Estc-e qu’il n’aura pas voulu être unique ? Il a un tempérament. Il ya des gens que cela ne déranges pas, comme toi avec Stépahen Bern. Est-ce qu’il aurait aimé avoir son sosie ?
Comment un artiste pourrait apprécié d’avoir un sosie ?
Dans le sens qu’il aura toujours quelqu’un pour lui assurer une postérité.
Est-ce la fonction d’un sosie est d’être un digne ambassadeur ?
Tout à fait, on ne peut pas être sosie tout court. Je suis fier d’avoir la tronche de Sg et de pouvoir chanter sur scène ses chansons. Je suis fier de cheez fier. D’être un sosie c’est un avantage qui n’est pas donné àotut le monde, amis c’est aussi un travail. Seul l’habit ne me permet pas d’être sur scène, mais il ya tout un travail. Moi, tu vois Stéphane Bern, je suis imbibé par ce gars là.
En quoi tu aimes coller au look de Gainsbourg ?
Habillement clean tout le temps, petit collier avec le petit rubis, bracelet, zippo…Bon j’arrête les gitanes parce que je toussais gros dont je fume du …mais en concert je prends les gitanes bien-sûr.
As-tu constaté des points communs avec SG ?
Oui, dans beaucoup de points de vues. Tu vois Stéphane ce que j’admire c’est qu’il arrivait très vite à cerner la personnalité des gens. Si’l avait de contredire quelqu’un il ne se gênait pas. Bon une fois, il a descendu Guy Béart, je trouve que c’était malvenu de SG. C’était son moment de délire.
Mais à part ça, c’est vrai que je m’imprègne beaucoup de lui…sa façon de parler…quoique je ne parle pas toujours comme lui. Je suis attentif à sa façon de penser et je constate que je pense comme lui.
Alors comment pensez-vous tous les 2 ?
Cela devait être un grand bosseur. Ca ne s’est pas fait d’un coup de baguette magique. Je m’imprègne de lui à cet égard. Je veux réaliser mon spectacle du mieux que je peux par respect à la personne de SG.
La peinture est ton jardin secret…
Oui, et il s’avère que SG peignait aussi.
Ah oui ?
Tout à fait mon cher Stéphane !
Qu’as-tu pensé de ses toiles ?
J’en ai vue une ou deux. Beau coup de patte comme en musique. Je pense qu’il aurait été certainement un grand peintre. Aussi talentueux que musicien.
Quelle est ta façon de peindre ?
J’ai fait cela au départ pour me libérer l’esprit comme thérapie après un week-end de bal, où le bruit résonne encore un peu dans ta tête. Je me met dans mon atelier le soir après diner et je peins jusque vers 2 à 3h du matin. On ne pense plus à rien. On est dans le tableau et c’est une belle thérapie. Voilà, au départ, c’était pour une bouffée d’air. Puis ayant montré mes toiles à des amis, ils m’ont encouragé : « Fais des expos, je connais pas mal de galeries ». Et maintenant je fais des expositions de peintures. Je peins toujours avec passion
Quels sont tes sujets ?
Des corps de femmes…SG aimaient bien les femmes…beaucoup de marines, des bataux et des bords de mers. Je prend des toiles de 1mx0.8
J’ai peins SG en ombre chinoise. Ce tableau a trouver un acquéreur dans les 10 minutes du vernissage.
A Montluçon tu as une renommé certaine, me disais-tu, pourquoi ?
Les gens m’apprécient pour ma gentillesse, parce que je suis musicien et qu’ils regrettent que j’ai arrêté mon orchestre. Ils savent que je suis disponible et arrangeant.
Quel regard tu portes sur ta carrière de chanteur et d’interprète de SG ?
Je ne regrette pas une seconde de l’avoir chanté. J’aurais tort de louper ça. Et j’ai la voix pour, j’ai une tessiture assez grave. Il est plus facile pour moi de chnanter SG voir Reggiani et Léo Ferré.
Si SG avait eu la voix de JJ Goldman, je n’aurais jamais pu. Je me serais dit : « La gueule je l’ai, mais pas la voix ».
Heureusement que j’ai la voix car musicalement c’est très dur à chanter. Par exemple « Requiem pour un con », où il n’y a que de la batterie. Pour se caler dessus…Moi qui suis un autodidacte, je te raconte pas la misère, j’ai du boulot.
SG me donne du fil à retordre.
Pour tes concerts, tu es allé jusqu’où géographiquement ?
Pour mes bals, je suis connu régionalement. Là, pour interprété SG, je vise toute la France.
Quelles sont les stars que tu as cotoyés ?
Hervé Villard, Christophe, Laurent Gerra…échanges sympathiques.
Es-tu allé sur des plateaux télés ?
« Qui est qui » en tant que chanteur de bal.
Les autres sont mon baromètre. Lorsque j’ai monté mon myspace j’ai eu des commentaires qui font que je suis au beau fixe.
Je suis dans les rushes de « Qui sera le meilleur sosie ? », qui sont passés à l’émission. Mais je n’ai pas participé à l’émission…j’ai échappé au couperet.
As-tu joué dans des films ?
Oui, en tant que figurant : « Michou d’Auber » « Coco Chanel » (téléfilm) « Les brigades du tigre » « La reine et le cardinal » avec Foulquier et Franck Delapersonne, « Les voleurs de chevaux ».
C’est en tant qu’intermittent du spectacle.
As-tu travaillé avec d’autres sosies ?
Franck le Romantique. J’ai un projet d’une soirée sosies début mars 2009. Ce sera un diner dansant, où les gens pourront les rencontrer et discuter avec eux. C’est important de les connaître.
Entre-nous on peu s’aider, travailler ensemble et se conseiller mutuellement auprès des animateurs de spectacles.
Quels conseils tu donnerais à quelqu’un qui veut atterir à Sosyland ?
Au départ, il faut bien-sûr une ressemblance. Ensuite beaucoup de travail pour avoir un bon spectacle. Sinon, tu ne peux pas franchir le pas.
La ressemblance n’est pas une fin en soi. J’ai vu un mec qui ressemblait plus à SG que moi, mais je ne sais pas s’il s’en rend compte, car il n’a pas l’esprit du spectacle. Fonces, bosses ton personnage et crois-y !
Moi, je mets toutes les chances de mon coté pour que ça fonctionne. Comme je vois que ça marche bien pour certain ainsi, je me dis : « Pourquoi pas moi ? ».
Aimerais-tu rendre hommage à certaines personnes qui ont été importantes dans ta carrière ?
Oui tout à fait ! Tous ceux qui ont cru en moi, depuis des années, ceux des bals. J’aimerais les remercier énormément. Les organisateurs, mais aussi le public. et que l’on continue à toujours donner du bonheur.
As-tu déjà enregistré un disque ?
Au bal, on me le demandais souvent, mais je n’en n’ai pas fait. J’ai une vidéo sur SG que je dois mettre prochainement sur myspace. Un cd souvent valide un travail de longue, je n’en suis donc pas encore là pour l’instant…ensuite, oui, j’envisage de faire un cd Gainsbourg.
Tes fans peuvent donc te retrouver sur ton myspace, où tes concerts s’y trouveront.
Oui, tout à fait.
As-tu un petit truc de pro à nous faire partager ?
Tu vois Stéphane, lors de concert, plus il y a de monde et moins j’ai peur. Car les gens sont moins attentif, que si tu joues devant un parterre de 100 personnes qui regarderont plus les détails. Ils sont plus attentif au travail que tu produis. J’ai chanté dans des salles de 700 à 1000 personnes. J’ai aussi fait des fêtes de la musique avec 3000 personnes. J’étais pas du tout gêné. Au contraire ça me boostait.
Je donne un grand bonjour à tous les sosies de France et de Navarre !
2 bijoux à propos de Serge Gainsbourg à découvrir sur le web !
La chanson 'Le sable et le soldat' écrit en 1967 et offert à Israël :
http://www.youtube.com/watch?v=guMmCFx7s1I
Voici le commentaire qui illustre la chanson :
Jusqu’à ce jour de 2002, personne n’avait entendu en France cette chanson, dont seule sa famille et ses fans connaissaient l’existence. C’est justement à l’obstination de …que l’on doit la découverte de ce titre écrit en une nuit à la demande de l’attaché culturel d’Israel à Paris en pleine guerre des 6 jours.
Une chanson retrouvé comme un vrai jeu de piste, écrite entre la nuit du 6 au 7 juin 1967. La bande est partie par avion pour être diffusée dès le 9 sur la radio ‘Kol Israel’. Depuis 35ans, elle n’avait jamais quitté le pays auquel elle appartient désormais.
Le droit de la chanson a été offert à l’état d’Israel.
« Le sable et le soldat » où l’engagement discret et pudique d’un artiste qui ne parlait pas volontiers de cet aspect de sa vie. Et une mélopée qui est plus qu’un exercice de style, une vraie déclaration d’amour au pays de ses racines.
Savez-vous que l'amour naissant de Jane Birkin et Serge Gainsbourg a été filmé ...en direct..pourrait-on dire !
Frédéric Beigbeder à qui l’on doit le roman et le film « 99frs », a été interviewé pour le bonus du film culte sur la publicité SLOGAN (1969) de Pierre Grimblat – Musique SG.
Au cours de cet entretien intitulé ‘Cinéma Publicité’ (cf daylimotion) d’une dizaine de minutes Frédéric Beigbeder avec tact commente les images du film SLOGAN, où Pierre Grimblat avec habileté fait apparaitre à l'écran l’amour naissant de Jane Birkin et Serge Gainsbourg.
Alors, chercher donc sur daylimotion 'Cinéma Publicité' avec Frédéric Beigbeder !