Sur le site internet Nouvelobs.com, il y a une rubrique assez sympa : c'est celle des revues de presse. C'est l'occasion, sur nombre de sujets, de prendre connaissance d'avis et d'analyses variées. L'occasion de se forger soi-même un point de vue. Ainsi le mondial de l'auto. Je n'y suis pas spécialement attaché, personnellement. Mais j'ai été assez impressionné par la médiatisation du bazar, entre pubs télé, suppléments dans plein de journaux, etc. Alors la revue de presse diffusée sur le sujet par le Nouvelobs m'a attiré l'oeil. Et interpellé. En lice, deux articles. L'un d'un quotidien national, l'autre d'un quotidien régional. On y lit ceci :
Le premier écrit qu'ils "seront encore des centaines de milliers de visiteurs à fouler, en dépit de la crise, les allées du Mondial de l'automobile ces jours-ci (...) L'automobile est à réinventer (...) Aux constructeurs de négocier ce virage à 180 degrés, de s'adapter à cette révolution, de satisfaire les nouvelles exigences des consommateurs. Sous peine de disparaître " .
Le second, lui, annonce : "L'automobile ne fait plus rêver. Alors que s'ouvre le Mondial de Paris, notre sondage express sur internet confirme la tendance lourde observée en Europe et aux Etats-Unis depuis plusieurs mois. La voiture, pour 71 % des personnes qui ont répondu à notre questionnaire, n'a plus le pouvoir d'attraction - ni de séduction - qu'elle avait il n'y a pas si longtemps encore. La flambée du pétrole, comme les préoccupations de plus en plus marquées et de mieux en mieux acceptées pour l'environnement, sont passées par là. S'y ajoutent un pouvoir d'achat en berne et la crainte d'un avenir incertain, qui bride l'envie de changer de monture, même labellisée "verte".