Ana John

Publié le 06 octobre 2008 par Sébastien Michel

Bonsaï Music, 16,16 euros

1er album d'une fleur naissante, Ana John. Quelques notes douces pour présenter cette nouvelle venue : sa naissance d'abord, un 14 février. Un signe pour dire qu'elle chantera l'amour. Même l'amour, c'est d'ailleurs le deuxième titre de l'album...


La « Daddy Dom », c'est son petit nom s'immisce dans la danse très tôt,elle créé une quinzaine de pièces qu'elle chorégraphie avant de s'élancer dans la chanson. Elle a écouté, longtemps Gainsbourg, Tori Amos, Erykah Badu, David Sylvian,... Alors bien sûr ses mélodies sont un peu de ces univers contemplés, souples toujours comme des octaves caressés. Back street finit son chemin par un "dadoudididam", cher à l'oreille. Ses textes intimistes nous content ses vagues à l'âme, « mon coeur, c'est Waterloo ». Sa biographie de travail explore  les heures et malheurs de ses sentiments qui guident ses combats et ses idées. Le monde danse et tourne autour de l'amour : flirts, éclipses, nuages, orages, la chanteuse passe en revue les lueurs et  les ombres de son univers langoureusement amoureux. « Est-ce que j'ai touché l'azur, je n'en suis pas sûr »... Et puis dans cette quête de l'autre, en filigrane, se joue l'humour de cet artiste qui sait les clichés et les notes toute faites.  L'amante ni grave ni religieuse s'avoue démantibulée, ses mélodies, elles, nous chamboulent doucement.
En concert les 22, 24 et 25 octobre au Sunside. Le 14 novembre au Festival Scènes d'automne à Cambrai