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Par Thomz
Je tiens à devancer toute rumeur et annoncer ici que je ne suis pas non plus le père du futur enfant de Rachida Dati.
Cette tentative désespérée d'humour ne pouvait pas nous éloigner plus de ce qui fait habituellement le chemin quotidien de ce blog qui, une fois n'est pas coutume (expression qui commence à être trop usitée dans cette contrée, ainsi que ce qui suit), fonctionne au ralenti pour cause de reprise des activités, pour causes d'une lecture de Contre Jour, qui, s'il elle fut tout à fait jouissive, n'en fut pas moins prenante pour ne pas dire épuisante, mais on quitte le roman le sourire aux lèvres, comme une sorte de prémonition de sa future relecture mais aussi de l'exploration plus extensée (j'invente moi aussi, mes mots) de ce que Pynchon nous offre, et aura peut être à nous offrir si l'on en croit la rumeur qui voudrait qu'un nouveau roman sorte en Aout 2009... (le tout est abordé ici : http://community.livejournal.com/thomaspynchon). Nous prendrons bien entendu cela avec des pincettes, ne nous faisons pas l'avocat de vaines rumeurs et ne confortons pas une partie de la presse française qui croit en une "mode" Pynchon (enfin quand je dis une partie, c'est du Figaro qu'il s'agit, une partie restante de la presse ayant quand même aimé le roman bien que ne l'ayant pas lu, et une dernière enfin, ne l'a pas aimé, ne l'ayant pas lu non plus, formant un panel assez représentatif des opinions qui avaient pu se faire jour au moment de la sortie US du dit opus) et qui verrait dans cette parution une occasion pour l'auteur de surfer sur une vague de popularité sans précédent, ainsi qu'une occasion de n'avoir une fois de plus pas à se fouler car les sempiternels questionnements sur son identité seraient encore légion et auraient tout pour amuser le lecteur détaché des suppléments littéraires que je suis et qui pourrait presque déjà écrire le papier ultime sur ce roman non encore paru, non encore réellement confirmé (à moins que ?), qui n'est peut être qu'un fantasme de plus...
Il y a eu aussi quelques sorties littéraires, on a pu aller écouter Mathias Enard ainsi que Brian Evenson que l'on a revu ensuite au festival America, grande messe de la littérature américaine sur laquelle il y aurait énormément à dire (et en disant cela je ne dis rien), du bon, et du pas bon du tout. Un moment parmi d'autres : Mary Gaitskill qui affirme avec froideur, pendant un café des libraires et alors qu'on lui fait sa bio en quelques phrases et que l'on ose dire qu'elle est prof de creative writing, que ce terme est quand même "very old fashionned", hilarité discrète de Richard Ford pas loin qui s'étonne tout haut de cette remarque hautaine, perçue comme telle de la part d'un auteur qui manifestement n'avait pas envie d'être là, qui en profita tout de même pour lâcher quelques âneries sur la création littéraire pour se faire reprendre à demi-mots par un Richard Ford (encore lui) à l'ironie acerbée, qui certes ne toucha pas toute la salle tant le ton et le véritable contenu furent perdus à la traduction mais qui en tout cas provoquèrent l'hilarité de Richard Russo sis à quelques chaises de là...Le même évènement mais avec d'autres acteurs devait se répéter en fin de journée lorsque le plumitif Hubert Artus, remuant chroniqueur journalistique aux phrases toutes faites, aux calembours neo-grosses têtes, et par dessus le marché n'ayant pas lu les livres des écrivains qu'il avait la prétention de mettre à la question (mais ne nous moquons pas, il n'était pas le seul), se piquait de décrire l'oeuvre de Percival Everett qui, la fatigue devait jouer, mais l'idiotie des questions posées aussi et bien plus, affectait une aridité de regard et verbale pour enfin se moquer de son pauvre interrogateur...J'espère que ces "cafés des libraires", réalisés dans une salle des fêtes de la mairie de Vincennes (lustres, parquet qui grince, tables ronds façon cocktail sans les effeuilleuses malheureusement) et intégralement filmés, seront bientôt disponibles à la vision pour réaliser si je n'ai dit qu'un paquet de conneries et si ma vision déformante des choses n'était pas qu'un pur prétexte à quelques anecdotes qui n'avaient pour but que de remplir un espace laissé à l'abandon.
On a aussi vu J Eric Miller au Festival et deux jours avant, mais j'y reviendrais quand je parlerai de Décomposition dans quelques jours.
Lectures diverses et variées, universitaires, boîtes d'archives qui n'ont que peu d'importance ici, lectures transitoires, mineures avant de se remettre au gros oeuvre.

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