Publié en février 2008 aux éditions du Seuil.
A l'occasion du carnaval de Nice, la narratrice se réfugie dans un café, afin d'échapper au bruit et à la foule. Elle se remémore les multiples cafés qu'elle a fréquentés au cours de son existence, ce que lui ont apporté les ambiances et les gens.
Tout commence à Arcachon, lorsqu'elle écoute les récits de son grand-père,au retour de ses nombreuses haltes dans les cafés de la ville. Puis, vient le temps de l'adolescence, toujours à Arcachon puis à Bordeaux et enfin Paris, où elle vient étudier la philosophie. Elle veut suivre l'exemple de Simone de Beauvoir, acquérir son indépendance et profiter de sa jeunesse. Mais, trop confiante, elle n'évitera pas certains dérives, en particulier vers l'alcool.
J'ai beaucoup aimé le récit de l'enfance, la tendresse de la narratrice pour son grand-père, son amour pour sa ville natale, qu'elle décrit merveilleusement. Par la suite, j'ai trouvé que l'histoire se banalisait, même si le parcours de la jeune fille est emblématique de ces années 50-60.
C'est le premier texte de Chantal Thomas que je lisais, mais j'ai l'intention de poursuivre ma découverte de cet auteur, surtout depuis que j'ai lu ce billet sur "Les adieux à la reine".
Un avis sur ce livre chez MagLm.