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C'est qui le mec à côté de Carla ?

Publié le 06 octobre 2008 par Slovar
Ces derniers jours, Slovar comme tant d'autres, vous a donné son point de vue sur la crise et les délires des marchés financiers. Sans oublier bien entendu, la punition qui va en découler pour tous les citoyens de cette planète.
Nous avons d'ailleurs été les premiers à vous faire part des déclarations quasi "marxistes" de notre omniprésent Président qui a décidé d'attaquer la crise sous tous les angles .Pour ceux qui auraient manqué le vigoureux l'anathème de Toulon, nous vous donnons ci-dessous les plus beaux morceaux de bravoure :
"... / ... Parce que cette crise, sans équivalent depuis les années 30, marque la fin d'un monde qui s'était construit sur la chute du Mur de Berlin et la fin de la guerre froide. Il avait été porté par un grand rêve de liberté et de prospérité ... / ...
Une certaine idée de la mondialisation s'achève avec la fin d'un capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l'économie et avait contribué à la pervertir. L'idée de la toute puissance du marché qui ne devait être contrarié par aucune règle, par aucune intervention politique, était une idée folle. L'idée que les marchés ont toujours raison était une idée folle.
Pendant plusieurs décennies on a créé les conditions dans lesquelles l'industrie se trouvait soumise à la logique de la rentabilité financière à court terme. On a caché les risques toujours plus grands qu'on était obligé de prendre pour obtenir des rendements de plus en plus exorbitants. On a mis en place des systèmes de rémunération qui poussaient les opérateurs à prendre de plus en plus de risques inconsidérés. On a fait semblant de croire qu'en mutualisant les risques on les faisait disparaître.
On a laissé les banques spéculer sur les marchés au lieu de faire leur métier qui est de mobiliser l'épargne au profit du développement économique et d'analyser le risque du crédit. On a financé le spéculateur plutôt que l'entrepreneur. On a laissé sans aucun contrôle les agences de notation et les fonds spéculatifs. On a obligé les entreprises, les banques, les compagnies d'assurance à inscrire leurs actifs dans leurs comptes aux prix du marché qui montent et qui descendent au gré de la spéculation.
On a soumis les banques à des règles comptables qui ne fournissent aucune garantie sur la bonne gestion des risques mais qui, en cas de crise, contribuent à aggraver la situation au lieu d'amortir le choc. C'était une folie dont le prix se paie aujourd'hui !
Ce système où celui qui est responsable d'un désastre peut partir avec un parachute doré, où un trader peut faire perdre cinq milliards d'Euro à sa banque sans que personne s'en aperçoive, où l'on exige des entreprises des rendements trois ou quatre fois plus élevés que la croissance de l'économie réelle, ce système a creusé les inégalités, il a démoralisé les classes moyennes et alimenté la spéculation sur les marchés de l'immobilier, des matières premières et des produits agricoles ... / ... " - Source le site de l'UMP
Impressionnés ? Vous avez raison puisque l'UMP et les thuriféraires de notre Président ont hurlé au génie, le tout, repris par les media qui ont vanté la qualité et la portée MONDIALE de ce discours.
Et pourtant, les mêmes média français n'ont pas eu l'air d'être informés du fait que la francophonie gronde et menace !!!
Mais que se passe t-il ? Notre président aurait-il dit ou oublié quelque chose ?
Et bien, comme nous l'indique Le Reveil des Marmottes (site Web québecois) : le torchon brûle !!!
"Le XIIe Sommet de la Francophonie se déroulera du 17 au 19 octobre 2008 à Québec (Canada, Québec). On le sait déjà, NicolasSarkozy quittera la réunion le 18. Les chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le Français en partage termineront la conférence sans le président de la France.
On notera une fois de plus avec quelle classe la France, au travers de son Président, est capable de traiter quelques millions de francophones.
Au Québec, un suspens insoutenable a tenu la presse en haleine: "La gratteuse de l'Élysée" accompagnera-t-elleNicolasSarkozy au Canada ? Un jour, c'était oui... L'autre jour, c'était non... Le suspens a gagné le gouvernement Charest. «Viendra-t-elle ? Oui ? Non ?»
La réponse est venue de Paris, du service de presse de l'Élysée: «Carla Bruni, la femme du président français NicolasSarkozy, ne déboulera pas en terre québécoise pour participer au XIIe Sommet de la Francophonie...»
Ces derniers jours, des sources gouvernementales québécoises ont soutenu qu'elles s'attendaient à ce que Carla Bruni accompagne son présidentiel mari pendant le Sommet, qui se tiendra à Québec à la mi-octobre. Selon eux, la venue de l'ex-mannequin, qui a réorienté sa carrière comme chanteuse et auteure-compositrice, a été avancée lors d'une rencontre entre hauts fonctionnaires des deux gouvernements...» Réaction du service de presse de l'Élysée: «C'est une méprise ! L'entourage du président a dû répondre que rien n'était fixé. Du coup, toutes les options étaient possibles ..."
L'Élysée a été catégorique: "La décision est irrévocable", Carla Bruni n'ira pas au Québec ...
Tabernacle .... Un nouveau front de guerre en vue ?
Ceux qui se posaient des questions sur la grandeur de la France et son retour sur le devant de la scène internationale vont trouver ici une réponse à leurs interrogations. Je sais, ça vole pas haut mais pas plus que la politique étrangère et du rayonnement de notre pays.
En attendant, les québécois en seront pour leurs frais un peu comme l'ancêtre de la chanson de Brassens
On avait apporté les guitar's avec nous
Car, devant la musique, il tombait à genoux,
Excepté toutefois les marches militaires
Qu'il écoutait en se tapant le cul par terre.
Émules de Django, disciples de Crolla,
Toute la fine fleur des cordes était là
Pour offrir à l'ancêtre, en signe d'affection,
En guis' de viatique, une ultime audition.
Hélas! les carabins ne les ont pas reçus,
Les guitar's sont resté's à la porte cochère,
Et le dernier concert de l'ancêtre déçu
Ce fut un pot-pourri de cantiques, peuchère!
De profundis ...
Georges Brassens : L'ancêtre

Libellés : francophonie, humour, politique


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