C'est typiquement le genre de film qui semble cousu de fil blanc, aussi complexe que soit le script. Il en est de même pour le casting : brillant sur le papier (d'Anthony Hopkins à James Gandolfini), il se révèle incroyablement plat à l'écran. Quant à Sean Penn, s'il sait se montrer fort brillant lorsqu'il est inspiré par un rôle, il retombe ici dans ses pires travers, grimaçant, beuglant et clignant des yeux pour montrer sa souffrance et celle de son peuple. Ni fait ni à faire, Les fous du roi ne vaut que par de rares séquences de nuit, où Zaillian et son chef opérateur montrent une rare application dans l'utilisation du clair-obscur. C'est peu.
3/10