Alex Barclay, Last Call

Par Gilles


Quatrième de couverture :

Il entre chez ses victimes sans effraction. A croire qu’elles lui ouvrent la porte avec un sourire et lui offrent un café avant de finir le crâne défoncé, le visage mutilé, un téléphone à la main. A qui font-elles suffisamment confiance pour oublier les verrous, les digicodes et les caméras de sécurité, sinon à un maître des faux-semblants ?

L’inspecteur Joe Lucchesi, du département de la police de New York, est chargé de diriger l’enquête. Mais cette affaire ravive chez lui des blessures encore béantes : une fois, déjà, il a permis à un monstre de s’introduire dans son intimité, de meurtrir sa femme et son fils. Face au Visiteur, comme la presse surnomme le tueur qui terrifie les New-Yorkais, Joe Lucchesi n’a pas le droit de baisser la garde.

Mon avis :

Autant le premier roman d’Alex Barclay, Dark House, m’avait plu et emballé, autant ce second opus des aventures de l’inspecteur Joe Lucchesi m’a déçu. L’intrigue ne décolle jamais. En temps normal j’aime bien les écritures nerveuses, ici le style est un peu trop nerveux à mon goût, l’auteur passant d’une scène à une autre trop rapidement, sans réellement développer l’action ou ses personnages, c’est beaucoup trop fouillis à mon goût. Surtout je n’ai pas retrouvé l’ambiance qui m’avait tant charmé dans son premier roman. Pour finir, la traduction est déplorable, indigne d’une maison d’éditions telle que Michel Lafon : trop de fautes d’orthographe et de syntaxe. Ce livre ma laisse un arrière-goût de frustration en regard des attentes que j’y portais…