François Fillon ouvre un dossier longtemps tabou : la quasi-généralisation du service minimum aux services publics Français.
Le principe de la continuité s'inclinait devant l'étendue du droit de grève.
Un nouvel équilibre est en passe d'être trouvé. Ce serait une réforme d'une ampleur considérable parce qu'elle porte en elle une conception nouvelle du service public désormais intégrant des réalités du marché dont les attentes de clients et non plus d'usagers.
Parler de cette réforme, c'est une première étape. La mettre en oeuvre concrètement constitue un autre enjeu. L'automne risque d'être une séquence temps très agitée mettant à l'épreuve les relations entre les syndicats et l'opinion.
Une fenêtre de tir particulière existe. Au sein du PS, des réformistes devraient se démarquer des lignes classiques sur ce dossier aussi.