évreusement et idéologiquement le seul endettement public – comme nous en font
obligation les stupides critères de Maastricht -, les Etats devraient surveiller l’ensemble des endettements de tous les agents économiques. Et plus particulièrement ceux des ménages et
ceux des entreprises, car toute l’expérience historique – de nouveau d’actualité - montre qu’ils sont en général beaucoup plus portés aux excès que l’endettement public.
En conclusion, les événements en cours justifient pleinement la position constante de l’UPR, qui nous a
valu bien des quolibets et qui nous vaut maintenant bien des ralliements. Les donneurs de leçons bruxellois et leur modèle d’outre-Atlantique ont plongé la France dans une stratégie
suicidaire, que ce soit du point de vue financier, économique, industriel et social, sans parler de l’aspect profondément immoral, et humainement abject, du monde d’escroquerie et de
pacotille véhiculé par l’ultra-libéralisme.
La France doit donc cesser de suivre ces mauvais apôtres et reconquérir sa souveraineté
économique et financière pour décider librement du niveau d’intervention étatique dont notre pays a besoin. C'est le seul moyen de sortir la France du marasme, et nous devons
impérativement laisser les critères de Maastricht aux nigauds ou aux imposteurs qui voient toujours la paille dans l’œil de l’Etat, mais qui se refusent à la voir dans celui des acteurs
privés.
Ce ne sont certes pas les responsables qui ont failli qui doivent continuer à nous intimider pour nous
dire ce qui est bon pour la France.
François ASSELINEAU