Les estimations de la Commission européenne montrent que chaque année 369 000 personnes meurent prématurément à cause de la pollution de l’air alors qu’une réduction des émissions de gaz à effet de serer de 30% permettrait d’éviter 8 000 admission dans les hôpitaux européens et éviter la perte de 2 millions de journées de travail, de quoi économiser près des 25 milliards d’euros.
Malgré les efforts fournis en France par les pouvoirs publics, qui encouragent la multiplication des voitures écologiques, la limitation de vitesse et les automobilistes qui pratiquent le co-voiturage, les réseaux de surveillance de l’air ne constatent aucune amélioration de celui-ci.
C’est la région PACA qui reste la plus touchée par la mauvaise qualité de l’air au point que les réseaux de surveillance y ont tiré la sonnette d’alarmer car on estime qu’à Marseille, 177 personnes meurent chaque année des effets directs de la pollution.