Rome récolte les fruits de l’apaisement de l’épisode précédent et signe l’un des tournants de la série mais aussi de l’histoire. Désormais allié à Marc Antoine, Octave part en Grèce pour anéantir Brutus. Mais une guerre doit se gagner des deux côtés, à la fois sur le front mais également sur ceux restés au pays. Ainsi Octave a la géniale idée de rédiger une liste des gens à éliminer à Rome, Marc Antoine ajoute les siens et même Attia met son grain de sel en voulant assassiner la famille de Jocaste. Pas de chance pour elle, celle ci survivra et viendra se réfugier chez elle. Attia est vraiment maudite. Les livres d’histoire ne nous le disent pas mais c’est Titus Pullo qui a tué le grand Ciceron et comme l’a demandé Vorenus, Ciceron a été traité avec respect. Il reste un gentleman jusqu’au bout et mis à part la lame s’enfonçant dans le cou du sénateur de façon assez gore, on n’a pas l’impression d’assister à un assassinat. Ciceron offre des pèches à Pullo, celui ci lui demande de s’agenouiller pour faciliter son travail. Un moment à la fois extrêmement fort et très classe. Comme souvent dans Rome, la petite histoire côtoie la grande et de la faute de Lucius se mettant sur le chemin du messager, Brutus n’aura pas pu lire la mise en garde de Ciceron. Ironiquement, on fait un parchemin un chapeau pour le jeune Lucius, j’ai trouvé cela très drôle.
Après quelques épisodes de mise en place, Octavia et Agrippa passent à l’acte. On ne nous épargne pas les images de leurs ébats mais ça reste à nouveau très chaste. D’ailleurs de manière générale, la série s’est vraiment calmée sur ce type de scènes. Là où la saison 1 tournait à la série érotique à certains moments, la saison 2 est beaucoup plus sage, privilégiant le fond à la forme. Attia s’amuse de cette romance à deux sous et met déjà sa fille en garde malgré tout. Comme le dit Agrippa, il n’est pas noble et n’a donc rien à offrir à sa bien aimée. Qu’importe, elle l’aime. Je soupçonne par contre Mecene d’être un peu jaloux et de se douter de ce qui se trame entre la sœur d’Octave et l’un de ses plus fidèles compagnons. Y aurait il de la trahison dans l’air ?
Un complot semble aussi se mettre en place autour de la fille putain de Vorenus sans doute pour mieux déstabiliser celui ci qui se prend à nouveau pour un grand homme en offrant du poisson au peuple. Ce n’es pas la partie la plus passionnante mais elle vaut déjà mieux que celle sur Timon et les juifs d’un ennuie mortel, même si là aussi rien n’est fait au hasard. Bref, voilà les prémices de deux nouvelles intrigues en perspective.
En Grèce, la bataille est particulièrement sanglante et cette fois on n’élude pas le combat. Certaines images sont vraiment très dures comme celle de la “ tortue ” nous plongeant au cœur même de cette position de défense face aux flèches ennemis. Marc Antoine se présente comme l’homme d’expérience montrant la guerre à Octave son jeune protégé. C’est oublier un peu vite qu’Octave lui même a vaincu Marc Antoine mais visiblement tous les deux veulent oublier cette période pour mieux s’unir. Comme Ciceron, Brutus voit sa mort venir mais n’évite pas son destin et il finira comme son père César, poignardé par des centaines de lames et son cadavre sera seulement l’un parmi les autres. Lui qui rêvait de grandeur ça tombe mal. Cette mort attisera sans doute davantage la colère de Servilia qui pourrait malgré tout encore se montrer dangereuse à l’avenir. D’ailleurs j’y pense, avec Jocaste dans la maison, cela pourrait une nouvelle alliée pour la vieille putain de César après le complot pas très chanceux avec Seth Cohen le suceur de queues.
Tous les ennemis ayant été vaincus, la série est désormais à un tournant et les querelles internes risquent certainement de refaire surface assez rapidement entre Octave et Marc Antoine. Attia parle déjà de mariage ce qui n’a pas l’air d’intéresser grandement le futur marié. On semble à l’aube d’une ère nouvelle et la deuxième partie de la saison risque d’être à la fois très différente et passionnante.
Name (required)
Mail (will not be published) (required)
Website