LAVAGE de CERVEAU (01)

Publié le 05 octobre 2008 par Osmose

 (contrôle de l’esprit)


Technique permettant de gagner une emprise totale sur les pensées et agissements d’autrui sans son consentement.


De façon générale, ce concept implique l’abandon par la victime d’attitudes ou de principes qui lui sont chers en matière de politique, de société ou de religion, ou encore son acceptation d’idées entièrement contraires à ses principes habituels.


D’autre part, on établit souvent un lien entre lavage de cerveau et propagande.


Le contrôle de l’esprit: des faits et des mythes


Beaucoup de conceptions erronées circulent à propos du contrôle de l’esprit. À en croire certains, il engloberait les efforts que déploient les parents pour élever leurs enfants selon certaines normes sociales, culturelles, morales et personnelles.


D’autres pensent qu’utiliser des techniques de modification du comportement pour changer ses propres habitudes relève du lavage de cerveau, qu’on ait recours à l’autodiscipline et à l’autosuggestion ou encore à des ateliers ou des cliniques.


On considère parfois la publicité, voire la séduction sexuelle comme des formes de contrôles de l’esprit, tout comme la pratique de certains violeurs, qui administrent des drogues à leurs victimes afin d’abuser d’elles.


On évoque aussi le lavage de cerveau à propos de méthodes de recrutement employées par des groupes religieux ou nouvel-âgeux.


Beaucoup pensent que les otages qui finissent par éprouver de la sympathie envers les membres de groupes terroristes qui les ont enlevés (le fameux syndrome de Stockholm) ont été victimes d’un lavage de cerveau, tout comme l’épouse qui demeure auprès de son conjoint malgré les mauvais traitements qu’il lui fait subir.


On croit que les messages subliminaux intégrés à la musique d’ambiance, à la publicité ou à certains cours de croissance personnelle sur cassettes constituent une forme de contrôle de l’esprit.


On inclut aussi dans cette catégorie les armes au laser, les antennes à rayonnement isotrope, l’utilisation des infra-sons, les générateurs d’impulsions magnétiques non nucléaires, ainsi que les émetteurs de micro-ondes à haute puissance destinés à désorienter et à perturber leurs victimes.


Enfin, beaucoup voient dans les techniques de lavage de cerveau employées par les Chinois durant la guerre de Corée (torture, privation sensorielle, etc.) et la présumée création de zombies dans la religion vaudoue des formes de contrôle de l’esprit.


Enfin, pouvoir hypnotiser un sujet ou le programmer de façon à ce qu’il obéisse au doigt et à l’œil sans avoir l’impression de suivre des ordres relèverait clairement du contrôle de l’esprit.


Il faut dissiper les malentendus


À toutes fins pratiques, une telle imprécision rend le terme inutile. Pour mieux cerner le problème, éliminons d’abord de la liste des techniques de lavage de cerveau tout ce dans quoi le libre-arbitre du sujet demeure.
Le contrôle de ses propres pensées et agissements par l’autodiscipline ou grâce à un apport extérieur constitue un sujet intéressant, mais il n’a rien à voir avec le lavage de cerveau ni le contrôle de l’esprit.


Recourir à la menace ou à la force pour manipuler les gens ou les forcer à agir dans le sens voulu ne constitue pas une forme de contrôle de l’esprit. L’Inquisition n’a jamais étendu son emprise jusqu’à l’âme de ses victimes.


La soumission obtenue par la force disparaît en même temps que la menace dont on s’est servi. On ne contrôle pas l’esprit de quelqu’un qui va se dérober à la première occasion.


On ne contrôle pas l’esprit d’une femme quand on lui administre une drogue qui lui fait perdre connaissance afin d’abuser d’elle.
Employer un générateur de fréquences pour causer des maux de tête chez un prisonnier ou le désorienter, ce n’est pas contrôler ses pensées.


On ne devient pas maître de la conscience de quelqu’un parce qu’on a rendu cette personne incapable d’agir à sa guise.
Le contrôle de l’esprit implique une domination profonde et durable sur la pensée même d’autrui.
à suivre . . .