La profession de journaliste se féminise, mais pas à la même vitesse
L'air, on le connaît, les féministes vous diraient même qu'il est repris sur tous les tons dans le milieu du travail. "T'es bien jolie Nénette, mais qu'est c't'as donc sous ta choucroute permanentée ?" La classe ! On ne s'attardera même pas sur les résultats de ce questionnaire dont le journal, dans un souci de transparence qui l'honore, souligne qu'il a fait débat au sein de sa rédaction. Ni sur le fait de l'avoir aussi posé à Thierry Roland pour prouver qu'il n'y avait - Grand Dieu non ! - rien de machiste dans la démarche. Non. On se contentera de remarquer qu'un grand con baraqué aux dents blanches et bien alignées aura toujours moins besoin de fournir de certificats de compétence qu'une amazone plantureuse aussi légitime soit-elle.
Une journaliste de sport reste une bête curieuse. Là où ses confrères masculins peuvent débiter avec aplomb les conneries au mètre sans être le moins du monde remis en cause, il lui faut sans cesse donner des gages de sérieux et d'impartialité. Sous peine, humiliation suprême, d'être comparées à ce qui semble être l'étalon-or du reporter sportif télévisé… Notre Thierry Roland national, qui, pour être un pilier de PAF, n'aura tout de même pas fini de tourner le jour où les satellites seront mis sur orbite à la mode d'Audiard !