Microsoft déclare la guerre aux « scarewares »
La vie des internautes n'est décidément pas facile. Il y a les « adwares », qui polluent son champ visuel de publicités intempestives, il y a les « spywares , » qui espionnent ses activités en ligne, et il y a les « scarewares », les plus angoissants de tous les programmes. Des applications qui surgissent de manière inopportune, pour faire peur aux internautes avec un message simple : « votre ordinateur est infecté. »
En cas de doute, l'utilisateur se voit proposer une analyse scrupuleuse de sa machine. Invariablement, une faille de sécurité est mise à jour et le « gogo » ne semble plus avoir d'autres solutions que d'acheter l'un des programmes de sécurité qui s'affichent sur son écran. Voici, en résumé, le coeur d'activité de Branch Software et d'Alpha Red (auxquels il faudrait aussi adjoindre Scan & Repair, Antivirus 2009, MalwareCore, WinDefender, XPDefender, WinSpywareProtect...).
39,95 dollars pour un programme fantôme
Microsoft et les autorités de l'Etat de Washington (où se trouve le siège mondial de l'éditeur) viennent d'intenter des poursuites contre les responsables de ces sociétés. Car leur programmes, tels que Registry Cleaner XP, vendu au prix de 39,95 dollars, sont inefficaces et n'ont d'autres finalités que de profiter de la crédulité des internautes, affirme Microsoft. Ce type de problème n'affecterait que les utilisateurs de Windows XP qui n'auraient pas installé le Service Pack 2.
Car les malfaisants profiteraient d'une faille dans une fonctionnalité de Windows. Avec le Windows Service Pack 2, cette fonction aurait été désactivée. « Nous ne tolérerons pas l'usage d'avertissements alarmistes et de prétendues analyses pour amener le consommateur à acheter un logiciel censé corriger un problème qui n'existe pas », a déclaré, à l'occasion d'une conférence de presse lundi 29 septembre à Seattle, Rob McKenna, le procureur de l'Etat de Washington.
01net