Sarkozy doit être doublement satisfait :
>>Paris, Berlin, Rome et Londres sont tombés d'accord pour assouplir les règles européennes pour résister à la crise.
>> Ils ont appelé à un sommet international "le plus tôt possible" avec "les Etats les plus concernés" sur la "refondation" et la moralisation "du système financier mondial".
Angela Merkel aussi a une belle satisfaction :une coordination des aides auxbanques, oui. Un fonds commun, non. Et ses exhortations pour que le sauvetage des banques ne soit pas un sauvetage des banquiers coupables ont été entendus.
Pour le reste, la « doctrine » annoncée par Sarkozy devra résister à l'épreuve des marchés et du prochain Conseil européen. L'unité ainsi affichée est un premier résultat de cette concertation en petit comité. Elle reste de façade et d'une extrême fragillité.