Gender marketing : a priori le truc qui m'agace !

Publié le 05 octobre 2008 par Antonia Savey

C'est la 1ère remarque qui m'a effleurée quand, dans le tgv qui m'emmenait à Toulon, j'ai commencé la lecture de l'article du magazine e-marketing sur ce sujet tendance. Y'avait sans doute trop de girls autour de moi dans ce bout du wagon (notre tribu de filles) pour que ma sensibilité ne se sente titillée.

Du marketing Bleu pour les garçons, du marketing Rose pour les filles.
Du marketing couleur layette, manquait plus que ça ! Le truc qui instantanément me défrise.
Déjà agacée par cette distinction homme/femme, avec la canette Zéro de Coca, habilement détournée finalement parce qu'insuffisament "virile" avec sa connotation zéro calorie (3 calories en fait mais qui voudra comprendra plutôt boisson pour gonzesse soucieuse de sa ligne). Irritée encore un peu plus avec le Pepsy light très girly, étiquette et bouchon rose barbie.

Depuis, je piste la mise en oeuvre de cette segmentation d'un autre siècle qui me dépasse un peu et me file du blues dans le rose, féministe dans l'âme que je suis.

Et puis, début septembre, en achetant son 1er mobile à mon Alexia de 11 ans, un Samsung co-brandé Lolita Lempicka, parme, très geekette (oui c'est bien la fifille à sa mèmère !) très customisé "fillasse" en somme, j'ai compris.

J'ai compris que ce produit là correspondait exactement, spécifiquement, genderly, à son besoin à elle, à son goût de l'esthétisme, à ses envies de gadgets, à ses besoins de rester en contact quasi permanent avec sa tribu (sorte de cordon ombilical qu'elle me voit utiliser depuis sa plus tendre enfance et renouveler les modèles quasi tous les 9 mois !).

Merci, miss Alexia, pour le complément de leçon sur la segmentation pertinente ! A bon entendeuse...

N'empêche que l'idée de marketer sexué, ya pas moyen, ça continue à me défriser !