Parmi les événements, 12 projets sont particulièrement spectaculaires ; ceux-ci prennent place dans :,
> six gares : la gare de l'Est (façade de l'hôtel Holiday Inn Paris animée par Pierrick Sorin), la gare du Nord (Tony OURSLER, Horizon scander jeu ), la gare de Lyon (Shadd ALI, Shaad Ali and the Bollywood Bawaal), la gare de Bercy (V. KUNZ & GLASER, Autoportait dans le parking de la gare + ARTAVAZD PELECHIAN, Notre siècle ), la gare Montparnasse (RYOJI IKEDA Spectra), et la gare Saint-Lazarre (SEMICONDUCTOR, Brilliant Noise ).
> trois églises : l' église Saint-Eustache (JAVIER TÉLLEZ, Letter On The Blind For The Use Of Those Who See ), l' église Saint-Germain-des-Prés (concerts de Patti SMITH à 21h et 23h . Plus d'infos) et l' église Saint-Paul-Saint-Louis (Jeremy Blake, Station to station ).
> la Comédie-Française (JOHNNIE TO, Hong Kong Action ) et la Tour Saint-Jacques (projection vidéo de X. GU DEXIN).
Et ailleurs :
> Centre Musical FGO Barbara ( de 1h à 2h du matin) : La nuit blanche est célébrée simultanément à Paris, à Bruxelles et à Toronto. Ces trois villes seront interconnectées pendant une heure, de 1h à 2h du matin, au Centre Barbara. Le but de cette connexion en temps réel entre les trois villes qui célèbrent la nuit blanche très différemment est de transmettre des sensations, et partager des expériences: entre McLuhan de l'Université de Toronto, la Ryerson University, la galerie Artcore à Toronto, la Bellone à Bruxelles et le Centre Barbara à Paris, pour une visite des oeuvres exposées et une interaction entre les publics.
1 rue Fleury -75018 - M° Barbès-Rochechouart
> Piscine Armand Massard : Installation de deux jeunes artistes, Marie-Julie Bourgeois et Luiza Jacobsen, qui exploitent un dispositif connecté à Internet pour faire flotter les cieux en temps réel à la surface de la piscine Armand Massard. > JEONG-HWA CHOI (visible jusqu'à 2h du matin) : Point Éphémère présente le premier projet in situ en France de Jeong-Hwa Choi. Originaire de Corée du sud, artiste multidisciplinaire et l'une des figures les plus représentatives de l'art contemporain coréen, Jeong- Hwa Choi explore tous les domaines de la culture : musique, arts plastiques, architecture, design, mode, cinéma, édition. Ses œuvres poétiques, de proportions monumentales issues d'objets du quotidien, illustrent avec un regard critique la société contemporaine. Paradise est une proposition participative, relative au contexte de Point Ephémère, où la notion de collectif fait de l'artiste un être de proximité. Proposant une collecte ouverte à tous d'objets usagés (jouets, bassines, ustensiles divers) dont les visiteurs souhaitent se séparer, il crée in vivo, au cœur de la ville, transformant le spectateur en collaborateur volontaire. L'installation principale prend la forme d'une accumulation colorée d'objets récupérés et installés selon un protocole posé par l'artiste. À travers ce modèle (l' " autrisme " comme choix de formule appelant à la participation et proposant une pratique de l'art ouverte sur l'échange et la transaction), Choi active en une co-production, un échange direct avec le corps social. Ce travail relationnel est qualifié par l'artiste de " grande aire de jeu ", faisant écho à l'histoire du lieu (le toit terrasse était à l'origine un jardin d'enfants). Sur le quai à l'extérieur du bâtiment, une installation composée de sacs plastique colorés, accrochés dans les arbres, dessine un nouveau paysage éphémère, élargissant le territoire artistique à celui du dehors. Paradise se rapporte à une sublimation, un télescopage entre abstraction poétique et réflexion critique : en une esthétisation de notre économie et ses résidus, l'accumulation d'objets cassés ou jetables forme deux natures mortes éphémères.