Magazine Ebusiness
Dans une entreprise, il y a deux choses avec lesquelles on ne rigole pas : le compte de résultat et...le logo. Le logo, c'est sacré. Il incarne le premier élément de différenciation entre un produit ou un autre, une entreprise ou une autre.Faire ou refaire un logo, ça demande beaucoup de jus de cerveau...c'est-à-dire beaucoup d'argent. Le logo est censé traduire une offre et un positionnement, comprenez donc que les entreprises éditent en interne des chartes graphiques (la bible du logo). On ne le met pas n'importe où, n'importe comment et surtout on n'y TOUCHE PAS !Dans ce paysage, une entreprise joue une nouvelle fois les trublions : Google. Vous êtes certainement un Googlenaute (vu que la marque détient 90% de parts de marché en France) et vous avez aussi remarqué que, de temps à autres, le logo Google se "travestit". Il s'habille à l'occasion des fêtes ou d'un événement particulier (célébration de la mort d'un artiste, Journée spéciale, à droite par exemple la journée mondiale de l'eau...).Au-delà de l'aspect apparemment anecdotique de cette personnalisation, l'entreprise cumule ainsi toutes les tendances recherchées par les marques aujourd'hui : proximité, innovation, services, surprise, humour, dialogue plus intime...bref, entrer dans la "vraie vie du consommateur", la partager au quotidien avec le consommateur.Demain, votre copain risque donc plutôt d'être une comarque et la bataille, pour les entreprises, se jouera bien entre les "comarques" et les "marques" tout court.Enfin, il y a fort à parier que la rigidité affichée par de grandes entreprises évoluent également et que certaines viennent taper à la porte de Google pour demander : "Google, dessine-moi mon logo s'il te plaît !"