Première eau... Rinçage... Odeur de fleur... pas plus de détail.
Première infusion. Une odeur de lilas et de myosotis. Dans la wenxianbei, un commence par ces fleurs, puis vient l'odeur caractéristique des TGY et des thés de Taiwan: une odeur caramélisées de chouchou, de caramel, de cacahuète grillée peut-être un peu de noix de coco, pas sûr... Non à y réfléchir... C'est juste une rémanence intellectualisée... Vient ensuite une odeur de confiserie... indéfinie... A l'infusion, les odeurs fleuries capiteuses font d'abord surface... Très présente. Vraiment des fleurs méditerranéennes avec leurs parfums entêtants. La liqueur est douce et caramélisée, presque du bonbon aux fleurs... et toujours cette note de confiserie indéterminée. Seconde infusion. Idem.
On en est à huit infusions... la sécheresse s'est estompée enfin. Le thé nous fait croire qu'il s'est assagit. Le fleuri est réapparu, comme s'il avait été caché par la sécheresse. On est dans la douceur et le soyeux. C'est là qu'un invité surprise fait son apparition: la rétro-olfaction: le lilas et le myosotis sont bien là. Mais quelques secondes plus tard, il se laisse masquer, par de la confiserie, de plus en plus forte. Cette note indéfinie... Maintenant, je sais ce que sais: une odeur type de baie, ou de fruits des bois... quelque chose dans le genre... mais pas le fruit... Le bonbon... Les fraises tagada, les Himbeeren (framboises) ou les Brombeeren (mûres) de Haribo que l'on trouve presque uniquement en Allemagne: pas tellement dans le goût, car les baies auquel ça me fait penser restent indéterminées, mais dans le profil aromatique: cette douceur, ce gourmand... Et le premier qui dira du mal de Haribo, je lui jetterai la première pierre... sans complexe...
On en est à quatorze infusions, le final est tout dans la douceur, mais de décide d'en rester là...