Magazine
Etant donné la crise sociale aiguë que connaît la rédaction, la nouvelle direction abuse. Elle a décidé de débaucher les pigistes des blogs les plus réputés. Aujourd'hui, voilà le boulot du nègre de "Partageons le reste !".
Il faut que je vous dise que j'ai appelé mon 4ème blog, historiquement le 3ème :
"OÙ JE ME SPÉCIALISE DANS LES NOUVELLES TECHNOLOGIES."
Le 27 septembre sera désormais jour fêté. Non, nous ne fêterons pas la Saint Wikio. Ce jour là, abasourdi par mon influence, un blogueur m'a écrit pour proposer un échange de liens ("je te mets dans ma liste de liens et tu me mets dans la tienne"). J'en profite pour combler un manque.
D'abord, il faut vous dire que certains pensent avoir trouvé le sésame pour gérer la mise en lien. Ils ont raison, vous apprendrez avec eux les principes élémentaires (que je n'applique pas). J'adore mettre un lien sur l'adverbe ici. C'est une ruse pour que le lecteur pensant sortir de chez moi y retourne. La vérité, c'est que on ne gère pas ses liens quand on a 5000 visiteurs par jour et quand on en a cinq. Je dis ça pour le pauvre Mister Lave par exemple, lui, il fait ce qu'il veut. Nous autres, blogueurs zinfluents, nous avons des responsabilités.
Faut pas confondre la blogroll et les filets de hareng au vinaigre. Recette classé dans le "Top 11 des trucs qui font puer la gueule". Et là, je vous conseille de découvrir ça, enfin un lien qui vaut la peine. Une blogroll avec des liens pourris vous fait puer de la gueule. Donc le gus qui vous propose un échange de lien, vous le remerciez - je vous propose une lettre type :
Monsieur,Ne nous connaissant ni d'Eve ni d'Adam, vous sachant cependant promis à un grand avenir, je ne doute pas de l'utilité ni de l'immense profit que je pourrais tirer de vous mettre en lien. Cependant, vous compredrez qu'un geste aussi intéressé ne pourrait que nuire à ma réputation d'intégrité, particulièrement surfaite, j'en conviens.Vous pouvez toujours me payer un canon à la Comète pour obtenir un tel échange de bon procédé. Nous serions en effet dans l'obligation de constater :1) que vous n'êtes qu'un parfait poivrot, prêt à vous saouler avec le premier venu ;2) que votre avenir étant parfaitement merdique, plus aucun obstacle ne s'oppose à ce que je vous inclue dans ma blog-roll.Vous voudrez bien renouveler votre demande un dimanche matin (je suis généralement à jeun en partant chez ma mère le dimanche matin). Veuillez agréer, Monsieur, etc.PS : Pour les caisses de roll-mops et les fûts de bière, mon adresse au Kremlin figure ici.