Cette donnée supplémentaire à renseigner par le consommateur se veut être une sécurité supplémentaire contre la fraude. Pour les banques et les e-commerçants, il s'agit d'une avancée non négligeable. En effet, si le consommateur, qui utilise sa carte de crédit sur internet, est victime d’une transaction frauduleuse, sa banque est tenue de lui rembourser le préjudice commis.
Or, jusqu'à présent, en cas de fraude, la banque du consommateur pouvait se retourner vers la banque du commerçant, qui elle-même pouvait se retourner vers le commerçant. Désormais, avec cette nouvelle sécurité, seule la banque du porteur de la carte sera responsable financièrement.
C'est ainsi que, pour limiter le risque, c'est une information personnelle qui est demandée lors du paiement. Le consommateur aura droit à 3 tentatives, après lesquelle un message lui indiquera que la carte n'est plus valable sur les sites affilié au paiement en ligne 3D Secure.
Actuellement, seuls 1% des e-commerces utilisent sont affiliés à 3D Secure.
Cette évolution positive pour les commerces électroniques contraste avec l'immobilisme des organismes bancaires.
On peut en effet regretter que ce type de sécurisation ne fasse surface que maintenant alors que celle-ci avait déjà été créée en 2003 par Visa et MasterCard.