[Pour lire la suite, rendez-vous sur le Choix !]ésignation, pourtant fleuris, propres et sans agressivité, et AM guette les parterres décorés et me dit tu as vu les agapanthes.
Le trajet est ponctué de chantiers, des immeubles se montent et se montent, et je suis étonnée de la bonne tenue des chantiers, de la présence de garde corps, du rangement, des installations sanitaires, et même, des pots de fleurs le long des marches menant aux préfabriqués des bureaux.
Dans un des immenses ronds points, un panneau géant du Parti Communiste Portugais, rouge et vert, proclame « e’ tempo de lutar e’ tempo de mudar » et je lis tout haut il est temps de muter, et JF me dit, j’ai fait un contre sens, j’ai lu il est temps de mourir. Ca me laisse songeuse et tandis que je m’accroche à tout ce que je peux pour affronter les trous de la chaussée, et que vaguement, un mal de cœur commence à m’envahir, je réfléchis à l’étrange slogan que convoque l’inconscient de JF, à la fois existentiel et nihiliste.
Il reste beaucoup d’affiches du PCP sur les murs, la fête des jeunes du parti, Festa do Avante! ayant eu lieu au début de ce mois de septembre, pas très loin de Lisbonne, à Seixal, sur des terrains achetés par le PCP, qui ne souhaite plus se heurter à des refus de prêt de terrains, comme en 1987, où il avait fallu annuler la fête faute de place.
Plus tard, je lirai une affiche disant « Não ao código do trabalho. Basta de exploração ! », et la traduction littérale me laisse pensive, « non pas de code du travail, ça suffit l’exploitation », est ce qu’il y a exploitation en l’absence de code du travail ou malgr
cage (2)