To be alone or not to be alone!

Publié le 04 octobre 2008 par Lael69

Tu n'es pas seul (e) à être seul (e)
Stéphanie Janicot
Le Livre de Poche
150 pages
Quatrième de couverture: La solitude est partout, dans la promiscuité d'une loge de concierge, dans le cœur d'une adolescente ingrate ou d'une jeune femme branchée, dans l'exaspération d'un couple marié depuis trop longtemps, dans les yeux d'un bébé qui attend sa mère.partout. Et l'on voudrait nous faire croire que ces instruments (téléphone portable, télévision, Internet. ) destinés à nous relier au monde peuvent y changer quelque chose. Mais c'est tout le contraire. La preuve en 16 nouvelles légères et graves, 16 scènes prises sur le vif, dans un immeuble où chacun se croise sans vraiment se voir.
Alors là, je dois dire merci à Mimienco (son billet à propos du livre c'est ici !) pour le conseil judicieux de ce roman flanqué d'une belle ironie! Que de rires, de sourires et d'exclamations "outrées" en me disant " c'est excellent" tellement ce recueil de petites nouvelles fraîches et pimpantes m'a fait passer un bon après-midi. Effectivement, nous ne sommes pas seuls à être seuls (d'ailleurs après avoir lu le livre, je me dis que j'ai beaucoup de chance et que j'aime ma place en ce bas monde!). C'est là que commence ce recueil, qui part d'un défi: démontrer que notre solitude n'est pas plus douloureuse que n'importe quelle autre et que chacun d'entre nous, derrière des apparences enviables, peut s'avérer être finalement une personne comme nous. Dans ce petit immeuble où se croisent et se côtoient des gens de tout âge, de toute catégorie sociale, Stéphanie Janicot nous montre que chacun d'entre eux est une personne qui est à l'épreuve de la solitude. Elle s'exprime et se dévoile différemment: de la concierge qui rêve d'un moment de solitude pour s'occuper d'elle et n'attend qu'une chose: le départ de son mari et les vacances scolaires des gosses! d'une "mémé" branchée "Questions pour un champion" et ne peut vivre sans télévision, de la jeune ado qui hurle dans sa tête qu'elle aime Aubin, un garçon de sa classe alors que lui est attiré par les garçons. Ironie du sort, ils se retrouvent sur le Net sans jamais savoir qu'ils se connaissent dans la vraie vie! C'est fou et à la fois pathétique mais le pire c'est que dans la vie cela peut être possible!!!Toutes ces nouvelles sont empreintes d'un ironisme bien réel, d'un humour "sucré salé", un peu à la "Desperate Housewives" pour ce qui est de certaines histoires. Des situations cocasses et là je pense à la nouvelle intitulée "La Souterraine", mais la meilleure à mon sens c'est "Jour de chance". Je n'en dis pas plus, sachez seulement que j'ai beaucoup apprécié. Donc un grand merci à Mimienco!