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Mémoire ! vaste antre clos de l'absenceOu fenêtre béante du souvenir,Non, rien ne se perd à notre conscience,Car on se dit qu'un jour tout doit finir.Je m'aime dans la femmeJe m'aime dans la femme quand tes yeux rutilentDu halo de Vénus qui sourit sous la nue,Caressant mon corps dans l'ombre ils brillent,Ils me vêtent d'amour et je me couche nue.Oh! en ces doux instants, quand monte le plaisir,Buvant ta bouche pour que double mon bonheur,Dans l'ivresse folle qui trompe nos désirs,Ta foudre se perd en mon sein et ses langueurs.Tu mords à mon ventre, (...)