Pour beaucoup de fans français, La guerre des étoiles est une hérésie. Littéralement, la nom original de la saga de George Lucas se traduirait par: les guerres des étoiles. Ou Les guerres de l’étoile. Personnellement, je n’avais jamais pris le temps d’y réfléchir. C’est pas que je ne voit pas l’intérêt, mais… Non, en fait, je ne vois pas l’intérêt. D’ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je pense à ça. Association d’idées, j’imagine…
La faute à Mathieu Valbuena, peut-être. Vendredi, il s’indignait sur son site officiel:
J’ai bien entendu toutes les insultes dont j’ai été victime lors du match face à l’Atlético Madrid de la part de l’entraîneur et du banc de touche mais je viens d’en prendre véritablement conscience en visionnant les images à la télévision. C’est incroyable ! C’est scandaleux !
Quand il est comme ça, Mathieu, il me fait pensait à un petit Ewok égaré. Des fois, il a comme des absences: il se déconnecte et s’envole au pays des bisounours. C’est la seule explication logique. Parce que merdredi dernier, les vociférations de Javier Aguirre passaient quand même allègrement le mur du son… alors on a peine à croire qu’il ait eu besoin d’un replay!
Ce n’est pas pour accabler l’entraîneur de l’Atlético Madrid, mais il n’est pas que bruyant - il est aussi prétentieux. Voire même menaçant. Quand il ne vomit pas des insultes, il déclame des aberrations. Genre: «Que personne ne doute que nous allons au Camp Nou pour prendre les trois points».
Bah ouais, mais quand on l’attaque, l’Empire Barça contre-attaque. Et pour le coup, Pep a déployé son armada offenssive au complet. Pour ceux qui auraient passé le week-end dans une galaxie très très lointaine, il faut donc préciser que non, au Camp Nou, l’Atlético Madrid n’a pas pris les 3 points. Il a plutôt pris une belle grosse branlée - avec 6 buts encaissés, c’est quasiment de la pulvérisation en règle. A ce stade, on parle même d’atomisation, ou d’humiliation… On peut aussi combiner l’ensemble, ou au contraire, le résumer en un mot: armageddon.
A côté de ça, le naufrage de l’Olympique Lyonnais à Rennes passe presque pour une promenade de santé. Benzema et ses petits camarades ont donc découvert à leurs dépends que non, Rennes n’était pas une menace fantôme. On s’en remettra à Frédéric Piquionne pour résumer l’histoire: “On s’est fait démonter… je pense que le mot est tout à fait approprié”. On confirme, Fred… Démonter, on s’est fait! C’est pas vraiment le problème…
Le problème, au fond, c’est que les média français ne fonctionnent qu’en mode attaque des clônes: quand l’OL gagne, ils s’inquiètent tous en choeur des effets du côté obscur, qui tue le championnat. Maintenant que Luke Pagis y a mis bon ordre , on va avoir droit aux débats sans fin du pourquoi du comment et à l’analyse en profondeur de la santé de l’OL. Darth Aulas n’a pas fini de publier des communiqués. Dire qu’on va devoir endurer ça… La Force soit avec nous!