Notez cette recrudescence de grands talents. Kristen Bell, ma chère Kristen Bell, merci Tim Kring de la mettre en scène de cette façon, d'exploiter son talent jusqu'à la moelle, de lui offrir un personnage si profond, qui protège son pôpa, la mettant en valeur comme Veronica Mars n'avait jamais su le faire.
Jamie Hector, de même. Quand je l'ai vu, je voyais déjà Chris et Snoop débarqués, mettre des bastos aux culs de Peter et Compagnie, les enfermer dans une maison abandonnée et les y laisser pourrir. Je voyais le Grec revenir, avec des cargaisons entières de dopes, et notre mauvais vieux Marlo Standfield venir camer ses bons vieux Heroes. Au lieu de cela, Jamie est un chef de gang, qui l'eut cru, Knox, qui absorbe la peur de ses ennemies pour acquérir une très grande force. Ça rigole pas dans les ateliers d'écriture de Tim.
Je pourrais parler aussi de Francis, mais il est tellement anecdotique, qu'on s'en fout.
Il y a les anciens aussi. Trop bien. Claire dans un running gag, où chaque scène consiste à s'automutiler, s'immoler, s'exploser, etc... Mohinder le savant trop ouf qui se prend pour SpiderMan. Peter Petrelli un vrai Omar Little hard-discount. Ali Larter, quel éclat à l'écran, c'est simple elle me fait chialer de rire à chacune de ses apparitions. A côté de ça, Laurie Holden dans the Shield peut aller se rhabiller. Greg Grunberg chie dans le désert et on est bien content. Il rencontre le peintre nomade du désert, parce que merde comment on fait pour raconter d'autres histoires qu'on ne sait pas raconter. Sylar est un gros méchant, bouh, mais qui d'un coup essaye d'être gentil. Ben voui, on est comme ça chez Tim. Nos personnages ne sont pas monolithiques.
A là là c'est vraiment pa-ssio-nnant Heroes. En tout cas, comme disait l'autre, je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire...