"La lutte contre les réseaux extrémistes est essentielle, naturelle, et elle va continuer. Mais il faut vraiment faire la différences avec l'Islam lui-même. Il faut couper ce lien, cette confusion, entre islam et radicalisme. C'est la deuxième religion de France, ce sera peut-être un jour la première et ce n'est pas mon problème. Ce sont des citoyens français. Quand on donne à penser qu'un ordre a pu partir de la préfecture, la population musulmane va encore se dire que l'on mêle tout. J'en ai d'ailleurs parlé dès jeudi avec Kamel Kabtane (recteur de la grande mosquée de Lyon)".
Quelle naïveté de la part d'un fonctionnaire de police de penser que l'étude de la pratique de la religion musulmane au sein d'une administration française pouvait être utile dans le cadre d'une enquête sur l'évolution des réseaux islamistes radicaux ! Pas en France, pas dans une république laïque où les musulmans sont si bien intégrés...
Que d'hypocrisies !