6 mois ont passé depuis la fin de la saison 1, entre temps il ne s’est pas passé grand chose mais cela va changer. La série veut prendre un nouveau départ et pour cela elle se débarrasse des points négatifs pointés ici même sur Critik en séries. Helen la femme de Patrick n’a jamais servi à rien et donc il était normal de la faire disparaître. Un accident certes un poil ridicule mais dans bien dans le ton de la série. Et on fait disparaître son corps dans l’incendie de la maison de campagne, c’est tellement plus commode qu’un accident domestique. Nous en voilà donc débarrassé mais cela n’explique toujours pas la disparition de Carmelita même si Helen semble y être mêlée. Cela dit, je suis un peu déçu de la fin prématurée d’Helen. Vu sa crise de folie avant de mourir, je me suis tout de suite dit qu’elle pourrait faire une excellente méchante folle furieuse, un peu comme Kimberly dans Melrose. Mais c’est sans doute mieux comme cela.
Le dernier épisode de la saison 1 avait amorcé une histoire entre Lisa et Jeremy et on saute à pieds joints dans cette intrigue. Un grand classique du soap, fonctionnant assez bien tout en réactivant la romance entre Nick et Lisa alors que cette dernière commence à sérieusement tomber amoureuse de Simon bien qu’elle n’hésite pourtant pas à le trahir pour le compte de la famille. Un double triangle amoureux qui promet pas mal de bonnes scènes à l’avenir et qui rend enfin Lisa moins sage et moins lisse. Assez étrangement Nick et Lisa remettent les compteurs à zéro sans s’être réellement expliqués sur ce qui s’est passé. Ils sont tous les deux conscients des erreurs faites mais une brèche s’est ouverte au sein de leur couple et il sera intéressant de voir comment ils vont gérer cette spirale dans laquelle ils sont entraînés. Vont ils une fois pour toute se laisser pervertir par les Darling ou non ? L’enjeu de la série est donc toujours le même et en acceptant le bateau en guise de cadeau d’anniversaire, Nick fait un pas de plus vers Tripp et cela ne semble même pas étonner Lisa. Et au milieu de tout cela, apparaît Lucy Liu dans le rôle d’une femme mystérieuse servant de confidente à Jeremy dans un bar. Qui est elle ? Que veut elle ? Nous le seront bien assez tôt j’imagine. L’actrice vient renforcer à la hausse un casting déjà prestigieux, elle pourrait d’ailleurs à l’image de Heather Locklear dans Melrose place être le détonateur pour lancer définitivement la série qui reste encore un peu trop gentille et convenue.
Brian est définitivement hors de toutes ses affaires d’église à mon plus grand soulagement et s’il a décidé de travailler pour son père, il n’est pas prêt à le suivre n’importe où et à lui obéir au doigt et à l’œil. On évacue à nouveau Brian jr et je me demande bien pourquoi on l’a fait revenir si c’est pour à nouveau le faire disparaître. La seule explication, on nous rafraîchit la mémoire afin de permettre aux distraits et aux nouveaux téléspectateurs de reprendre leurs marques. D’ailleurs ça et là, on nous rappelle les différents éléments de la série sans pour autant forcer le trait. On nous rafraîchit un peu la mémoire sur Simon, sur Patrick et sa campagne et compagne transsexuelle, sur le baiser de Lisa et Jeremy,…
La réalisation de l’épisode est pas mal, on commence par la fin avec Under pressure, pour rejouer identique la scène en la prolongeant un peu pour sortir un cliffhanger que l’on ne voyait pas venir : l’arrestation de Letitia pour le meurtre de Dutch George. Va t’on enfin en savoir plus et mettre cette histoire derrière nous ? Ce serait pour le bien de la série car ce mystère est un peu lourd et la série n’en a au fond pas besoin pour exister.
Conclusion : Sans mettre plein la vue, ce premier épisode de la deuxième saison de Dirty sexy money est dans la continuation des précédents épisodes. La série poursuit dans le ton soap avec utilisant les grands classiques : mort, adultère, scandale et argent de manière relativement efficace pour une série du genre. Cela dit, pas certains que les plus sceptiques se laisseront séduire par ce season premiere un peu trop classique sans extravagance, sans prise de risque et au final un peu fade même si personnellement je me suis laissé emporter par les différentes intrigues et ses personnages. DSM est donc clairement à conseiller aux fans du genre car ils y trouveront tout ce qu’ils aiment mais pour ceux qui ont eu en sainte horreur de suivre les rivalités avec Carrington, des Ewings ou des starlettes de Melrose, il sera vivement conseillé de passer leur chemin.
Bonus : Under pressure de Queen (feat David Bowie) entendu en début et fin d’épisode :
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