Non, j'aime toujours pas le foot (j'aime bien la bière par contre, mais j'ai appris avec joie qu'on était pas forcé de regarder l'un pour boire l'autre).
Par contre, j'aime bien le Parc de Princes rempli de quelques dizaines de milliers de personnes venues assister au concert de Mika le 4 juillet (honteusement renommé "Virgin Show" par l'addition de minables premières parties).
Yavait du bon, yavait du moins bon.
Dans le moins bon, on peut citer le fait que j'ai craché le morceau à ma douce dans le train vers Paris, alors que j'avais gardé le secret pendant 6 mois.
On peut aussi parler de Yelle, misérable première partie. "C'est la première fois que je chante au Parc des Princes" qu'elle dit en arrivant sur scène (sans blague ! T'avais pas fait la première partie de Johnny alors ?). On a facilement été le tiers du stade à beugler à l'unisson : "T'inquiète pas, c'est aussi la dernière !".
Côté tenue, si vous situez un peu le look de Sheila dans ses meilleures années (playback et chorégraphie d'enfer sur une cadillac rouge), rajoutez des paillettes et du fluo pour obtenir Yelle (attention, suffit d'y penser pour risquer le décollement de rétine).
Côté musical. Hahaha, très drole. Le bon côté des choses, c'est que ses deux acolytes DJ ont mis le son suffisamment fort pour qu'on entende pas trop ses conneries.
Panic at the Disco, décevant. Être anglais est une excuse pour être incompréhensible, mais ça aurait été sympa de régler les micros. M'enfin après la performance de Yelle, yavait du boulot d'équilibrage pitêtre. Ou alors le problème venait de nos oreilles durement malmenées (non, en effet, j'aime pas Yelle).
Dans le bon, on peut citer le fait que j'ai quand même tenu 6 mois avant de cracher le morceau 5 heures avant le concert. Spa si mal.
On DOIT citer Dionysos, extraordinaire. Je connaissais peu, j'ai adoré. Une puissance incroyable sur scène, un chanteur survolté qui a profité à fond de la chance qui lui était donné de chanter dans le Parc des Princes (2 fois le tour du stade en crowd surf). Ils méritaient leur place.
Et évidemment, Mika. Il joue du piano, des percus, et il chante comme un Dieu. Rien à dire, il est balèze le bougre. "Life in a cartoon motion", ça reste son credo. On a eu du cirque, des jouets, tout un univers de gosse sur scène. Et un ptit Grace Kelly en français à la fin, ce qui ne gâche rien.
L'album photo est par là.
Le week-end n'était pas fini. Gentiment hébergés par Téthel (mais si, ça passe tranquille à 4 dans l'appart), on a poursuivi le lendemain en bons provinciaux visitant Paris. Montmartre le matin (une pause à chaque palier de marches pour les grands sportifs que nous sommes). Joli, mais il pleuvait, c'est balot.
Après un déjeuner léger dont nous rêvions depuis un moment (KFC mon poulet ! On a pas encore ça sur Rennes), promenade digestive au Zoo de Vincennes. Bien décevant, puisqu'il était alors au bord de la fermeture. Les félins ne sont plus sur place, le rocher est inaccessible. Dommage, c'était un grand parc.
Le soir, remontée des Champs en bons touristes pour atteindre le Disney Store (voui, le reste on s'en fout, tout ce qu'on a les moyens de se payer, c'est des peluches. Les fringues de luxe, on oublie). Crackage devant les peluches géantes d'Emile et Remy (Ratatouille), adoption immédiate des deux gros rats qui depuis, nous accompagnent partout.
Puis nos ventres nous ont conduits vers L'Entrecôte de Paris, lieu de tous les fantasmes (et d'une putain d'entrecôte de folie, avec une sauce de folie et des frites allumettes de folie). C'est repu et crevé que nous rentrâmes une fois de plus chez Téthel.
Le lendemain rien de particulier, encore du boeuf et des patates à l'Hippo avant de reprendre le train. J'aime bien Paris, dommage que ce soit rempli de Parisiens.