Les méthodes "modernes" de vinification

Par Matlebat

Publié par Matlebat

Bonjour,
Faisant suite à un débat sur l'évolution technologique des méthodes de vinification vs les méthodes traditionnelles concernant l'autorisation de l'osmose inverse sur la commune de Gevrey, je me suis questionné sur ma propre opinion.
Vu sous un angle externe, se prononcer est toujours périlleux, car bien sûr, comme pour toutes les nouvelles techniques ou technologies, chacun met la limite du bien et du mal au niveau de ces intérêts ! Mais il est un fait, c'est qu'une fois ces technologies apparues, la société doit s'y adapter.
Applicable à n'importe quelle technologie, je suis partisan des utilisations encadrées. Dans une société trop libérale, vous détruisez du patrimoine, dans une société trop restrictive, vous sclérosez... Alors, les techniques modernes de vinification, on en fait quoi ?
De mon point de vue d'amateur, je rebondirai sur mes goûts personnels. J'aime, quand je bois un 2004, qu'il goute comme un 2004. J'aime constater que Mr Voillot à Volnay n'a pas renoncé aux difficultés du millésime mais qu'il s'en ai joué pour proposer des vins intéressants qui respecte leur terroir, leur millésime... Mais je comprends très bien que ces vins ne puissent intéresser que ma petite personne, ce qui à l'échelle d'une exploitation n'assure pas l'avenir commercial...
Par ailleurs, j'aime bien aussi les vins soyeux, amples qui tapissent le palais et vous envoient du fruit noir bien mûr, du fûmé/moka tendre... et dont je n'arrive pas à discerner l'origine, le millésime... Ce ne sont pas mes préférés mais j'y prends du plaisir...
Alors, en tant qu'amateur, je prie pour que ces deux visions de la viticulture perdure. En tant qu'"analyste", il est clair que l'option 2 est plus facile pour vendre son vin, aujourd'hui, mais demain.... (Je rappelle les remarques de Patrick Essa sur la difficulté à présenter des vins sortant des sentiers battus). Enfin en tant que citoyen, je ne peux que demander un contrôle... Que celui-ci permette le progrès sans franchir la ligne jaune de la "dérèglementation libérale"... Et pourtant je suis un entrepreneur !
Amicalement, Matthieu