Ce qui est pénible quand on est malade, nous parents, c'est qu'on doit faire super attention à ne pas contaminer notre engeance... Oui parce que quand on est dans mon état (à horrifier les gens à
chaque quinte de toux déchirante), on ose à peine imaginer ce que ça ferait à un petit potelé comme le Haricot (sans arrière pensée pour le calvaire qu'il pourrait de facto nous faire endurer).
Donc, je me lave les mains au trichlorétylène, j'évite les bisous et les câlins, et je souffre *doublement* en silence. Surtout qu'en gros, Haricot s'en cogne comme de sa première couche que sa
maman ne lui fasse pas de câlins et bisous. A peine me lance-t-il un regard quand il s'évade de sa chambre (il n'apprécie pas qu'on le retienne loin du biberon le temps qu'on évacue la bouée pleine
de pipi que sa couche devient la nuit). Genre chez la nounou, il m'a même claqué la porte au nez.
Snif.
La nounou et son mari ont PLEIN de bisous et de câlins. Je ne parle même pas de Smoke, ce chat tout droit sorti des enfers avec moult caca mou aux fesses. Même Nereij a eu un bisous spontané hier
matin.
Si Haricot vient dans mes bras, c'est pour me talonner en direction de la bouffe. Oh malheur! oh désespoir, il n'a jamais dit maman*. Il a toujours dit: mama, ce qui signifie à manger...
Pourtant à sa place, je me forcerais à un peu plus de démonstrations d'affection. C'est moi, sa mère, qui archive consciencieusement les photos.
(* j'exagère, il dit bien maman des fois. Mais si j'exagérais jamais, ce blog ne serait vraiment pas drôle. Heu, pour moi.)
ps: le titre était un piège. :D