16h50 déjà... Cela fait effectivement cinquante minutes que nous survolons le lac, et je dois bien vous dire que ça passe très (et trop) vite ! Mais nous en avons pris plein les yeux ! Quelle beauté, encore une fois, avec cette alliance de superbes couleurs ! Cela a presque l'air irréel et surnaturel tellement c'est magnifique ! Et là encore, nous apprécions d'autant plus que le soleil et le ciel bleu sont de la partie : ainsi, ça rend nettement mieux sur les photos, vous ne trouvez pas ? Et puis surtout, cela restera gravé à jamais dans nos souvenirs. Que de splendeurs sur cette planète Terre, tout de même ! Rien que pour cela, ce serait idiot de tout détruire, non ?!
La marina du lac Powell
Pendant ce temps, Hervé et Pyt ont conduit le reste du groupe jusqu'au barrage, puis à l'hôtel. Mais il n'y a pas de raison que nous manquions cela, et c'est ce que nous allons faire, nous aussi, pendant une petite heure. Voyons donc ce que cela peut donner, vu du sol.
Mais avant, et grâce à notre ami Google que je remercie au passage, je vous propose une vue satellite des lieux. Remarquez l'ombre portée de l'arc du pont, rappelant la forme du barrage, juste à côté. Et comme d'habitude, n'hésitez surtout pas à cliquer, vous ne risquez rien d'autre que de découvrir d'autres détails : sur la photo, pour la voir en grand, et également sur la légende, pour agrandir la vue de la carte.
Glen Canyon Dam - vue satellite
Il ne faut que quelques minutes pour aller de l'aéroport au pont. Pyt nous dépose juste avant ce pont et Hervé nous propose une courte promenade, et surtout une très jolie vue sur le barrage. Nous traversons donc à pied le Colorado (il se trouve 213 mètres en dessous) en empruntant les 387 mètres de cet ouvrage en acier, construit en 1959. Et, pour les chiffres, je n'invente rien, c'est sur Structurae, ce site dont je vous ai déjà indiqué l'adresse. Tant que vous y êtes, [sur ce site], profitez-en pour aller sur le ligne 'A côté de', cliquer sur Glen Canyon Dam (1964) et vous saurez tout sur le dam, le barrage, autrement dit.
Un petit tour au Visitor Center, où on peut admirer une magnifique reproduction, en relief, du lac et de ses environs. Dommage cela fermait quand nous sommes arrivés, car sur place, on peut visiter les installations du barrage, en dessous.
Puis, destination l'hôtel, pour poser les valises. Les autres ont déjà eu le temps de se relaxer et de se pomponner. Mais je ne vais pas me plaindre, loin s'en faut, vous comprendrez bien que j'ai préféré voir le lac Powell plutôt que la piscine de l'hôtel. Inutile de le dire, mais il n'y a pas photo !!
Le pont sur le Colorado
Page, [prononcez bien Page, et non pas page...], Page donc, je vous en ai déjà parlé dans un des articles précédents. A part le nombre impressionnant, incalculable, mais inattendu d'églises ! Combien, déjà, pour voir si vous suivez toujours ? Le premier qui me donne la bonne réponse, sans tricher, bien entendu... et estimez-vous heureux, je vous avais même donné les noms et adresses !
Il n'y a rien de bien particulier à dire sur Page. Même sur Internet, on ne trouve rien, ou presque, c'est tout dire ! Simplement, c'est une ville, comment dire, avec des bâtiments à taille humaine, de deux étages en moyenne, avec de très larges avenues, de grands parkings... Il faut dire qu'il y avait de la place, ici, en 1956, et que les terrains ne donnent pas l'impression d'être très fertiles ! Mais tout de même, Page a un avantage indéniable, c'est qu'il y a beaucoup de choses intéressantes à voir à proximité.
Glen Canyon Dam, le barrage inauguré le 22 septembre 1966
par The First Lady, Mrs. Lyndon B. Johnson.
Nous avons été dîner, à pied, à quelques avenues de l'hôtel. Tiens, tant que j'y pense, en Amérique, pour traverser les larges avenues comme ici, et précisément, quand on est piéton, il y a un truc pas mal. Vous avez déjà remarqué, chez nous, par exemple, quand on commence à traverser, ou même simplement, à s'approcher d'un feu tricolore, immanquablement, le petit bonhomme vert change de couleur. Il ne doit pas aimer la présence de véritables humains !
On a alors quelques centièmes de secondes pour choisir la bonne alternative parmi les deux solutions possibles, pour ne pas se faire rouler dessus (je rappelle le but du jeu, au départ : on veut juste passer de l'autre côté de la rue, en vie, si possible, sinon c'est un game au vert, direct et sans possibilité de rejouer). Donc deux solutions, je disais, soit rester bloqué, coincé, au beau milieu des files de voitures, nous frôlant à des vitesses supersoniques pendant un temps interminable, et là, il y a risque ; soit, courir le plus vite possible (les JO, sont terminés...) et là aussi, il y a risque.
Mais je m'égare, là, revenons à nos moutons, à nos piétons, pardon. Et bien, il y a un truc génial, à la place de notre bonhomme vert (rouge ?), il y a un décompte qui s'affiche. A partir de ce moment, vous savez exactement si vous avez le temps d'admirer tranquillement les plaques des voitures arrêtées, sans risque d'être pris au dépourvu et de vous faire toucher (ou plus, si affinité...) par lesdites plaques. Bon, ceci dit, ça existe peut-être également ailleurs, dites-le moi, je n'ai pas encore été partout de par le vaste monde. Et vous savez, moi, un rien m'émerveille !
Le repas, servi dans une sorte de saloon country, décor bois, je vous épargne le menu. Bon, alors, vite fait, je dirais, au hasard, salade verte, chicken (?), gâteau chocolat, le tout arrosé de grands verres de limonade ou de café, au choix. En fait, ce qui changeait vraiment de l'ordinaire : des piments agrémentaient la salade et nos palais, et des pâtes accompagnaient le poulet. C'était la bonne surprise, car il nous a semblé que nous dérangions : le service était très rapide, sec et sans sourires. Bon, ok, demain, on ira ailleurs.
Retour tranquille à l'hôtel (photo ci-contre). Certains sont "sortis", je crois, mais ils ont dormi dans le bus, le lendemain, trop fatigués, pour nous raconter.
Nous avons préféré nous coucher, plein d'images éblouissantes en tête, de quoi faire de beaux rêves. La journée a encore été très riche : pour preuve, je vous l'ai détaillée en 6 grands (longs ?) articles, pas moins. Impossible de vous résumer cela en deux mots et trois photos ! Vous qui m'avez suivi jusque là, je vous remercie, en espérant ne pas trop vous ennuyer. Mais vous l'aurez encore remarqué, j'imagine : j'ai été subjugué par les couleurs extrêmement variées découvertes aujourd'hui encore...
Demain, on se lève tôt. Et je crois me souvenir qu'on verra encore de très beaux paysages. C'est possible, ça ? Je n'exagère rien, allez-y vous-mêmes, si vous ne me croyez pas. Et je n'ai pas d'actions, ni de commissions dans l'affaire !
[à suivre...]