Il est inévitable qu’il y ait de la mélamine dans nos aliments, mais en faibles doses, dont il reste à en fixer les limites

Publié le 03 octobre 2008 par Aurélia Denoual

L’Organisation mondiale de la santé l’OMS déplore, depuis la crise du lait frelaté chinois, l’absence de normes internationales relatives aux taux maximum tolérés de mélamine dans les produits alimentaires et que seuls quelques pays, dont ceux de l’Union européenne en ont fixés ces dernières semaines.


En principe, la mélamine n’a rien à faire dans la chaîne alimentaire, comme c’est le cas de milliers d’autres de produits chimiques qui normalement ne doivent pas se trouver dans les aliments, mais que l’on y trouve à la suite de pollutions accidentelles, soit par des produits présents dans l’environnement, ou encore par migration depuis l’emballage ,ce qui explique l’absence de toute norme internationale.


Cependant, pour ce qui est de la mélamine, mise à part une contamination volontaire, elle est éliminée à l’état de traces ou de faibles doses sans dommages, selon les spécialistes, par l’organisme.