Xia me reprochait récemment de trop regarder la télévision. Je crie à la diffamation puisque je me contente d’analyser des séries, que je visionne exclusivement sur mon écran d’ordinateur. Donc rien à voir avec le téléspectateur lambda. D’autant plus que ces séances se justifient pour des raisons purement professionnelles. Comme si une femme telle que moi pouvait regarder la télé pour le plaisir !
Ainsi, comme des millions de français, j’observe les premiers épisodes de Seconde Chance, le feuilleton quotidien de TF1. Et je n’ai pas d’autre choix que d’en parler, puisque l’histoire se déroule à Paris (comme Pas de secrets entre nous sur M6).
Le pitch de Seconde Chance : Alice Lerois, 35 ans, est une mère au foyer épanouie quand Mathieu, son mari, la quitte au bout de 15 ans de mariage et la laisse seule avec leurs deux enfants, Hadrien et Natacha. Alice, qui n'a jamais travaillé de sa vie, est alors contrainte de trouver au plus vite un emploi. Comment réussira-t-elle à se faire une place dans le monde du travail ? Comment parviendra-t-elle à mener de front sa vie professionnelle et sa vie famille, sans sacrifier l'une et l'autre ? Enfin, comment saura-t-elle se reconstruire affectivement et trouver le grand amour ?
Si tous les bons ingrédients sont réunis pour que ça fonctionne à 17h20 (du glamour, une godiche, un prince charmant, des méchantes, des méchants), l’empotée ne suscite aucune empathie, alors qu’on adore la méchante. Gros souci à redresser au plus vite afin que les téléspectateurs ne décrochent pas.
Je surveille les courbes d’audience et je rédige une demande aux dirigeants des chaînes, afin qu’ils cessent de mettre Paris en fiction (bientôt la seconde saison de Clara Sheller sur France 2 et Paris 16 début 2009 sur TF1...). Le cas échant, je vais devoir me greffer un câble numérique en intraveineuse.