La Commission nationale de pharmacovigilance considère que " le rapport bénéfice-risque de la vaccination contre le virus de l'hépatite B, quel que soit le vaccin utilisé, ne saurait être remis en cause " pour l'instant, selon le résumé des débats du 30 septembre, consultable sur le site Internet de l'Agence française de sécuritaire sanitaire et des produits de santé (Afssaps).
Le doute sur l'innocuité du vaccin contre l'hépatite B a une nouvelle fois été soulevé par l'annonce dans le quotidien Le Monde, le 25 septembre, des résultats d'une étude portant sur une cohorte neuropédiatrique française et visant à évaluer le risque de survenue d'un premier épisode aigu démyélinisant (EAD) du système nerveux central (SNC) après une vaccination contre l'hépatite B.
L'étude en question, menée par l'équipe du Pr. Marc Tardieu (hôpital Bicêtre au Kremlin-Bicêtre), a porté sur 349 enfants de moins de 16 ans ayant présenté un épisode démyélinisant aigu du SNC diagnostiqué entre 1994 et 2003, et 2.941 témoins. Les résultats n'ont pas montré d'augmentation du risque de survenue d'un premier épisode démyélinisant inflammatoire aigu chez les enfants vaccinés contre l'hépatite B.
Mais si les experts de la Commission considèrent que l'enquête a été réalisée selon " une méthodologie satisfaisante ", ils expriment en revanche " des réserves importantes vis à vis des résultats des analyses en sous-groupes ". Ainsi, un " problème de multiplicité des tests " conduit à une probabilité " très élevée " de détecter une association significative entre vaccination par Engerix B® et EAD du SNC ou SEP " par le simple fait du hasard ".
En conclusion, la commission nationale de pharmacovigilance a estimé par 23 voix pour, sept abstentions et une voix contre, que les résultats de l'analyse de sous-groupes défavorables à Engerix B®, présentaient les " caractéristiques d'un résultat fortuit ".
Le Comité technique des vaccinations doit se réunir ce jeudi pour faire le point sur ces derniers développements de la polémique sur l'innocuité des vaccins contre l'hépatite B, mais son président, le Pr. Daniel Floret a déjà annoncé qu'aucune modification des recommandations vaccinales ne serait décidée, même si un suivi national de pharmacovigilance des vaccins contre le virus du l'hépatite B (VHB) devrait se poursuivre.
Depuis, 13 études épidémiologiques ont été réalisées dont trois chez l'enfant (l'une publiée en 2000, les deux autres en 2007). Aucune n'a montré de résultats statistiquement significatifs en faveur d'une association, sauf une , analysée en septembre 2004 par la Commission nationale de pharmacovigilance. Celle-ci mettait en évidence une association significative entre vaccination contre le VHB et survenue d'une SEP chez les adultes lorsque les vaccinations étaient réalisées dans les trois ans précédant l'apparition des premiers symptômes de SEP.
C. A."
Je me base sur des faits et sur mon cas.
Fin de l'année, je revois le Dr. F., ma neurologue; pour ma consultation de fin d'année de SEP. Je lui rappellerai que mes 10 ans sont passés et que je suis censée refaire mes vaccins classiques. Il y a 2 ans, elle était contre. On verra. Je la brancherai sur le vaccin anti HB.
Il y a des pays où de nombeux enfants SEP apparaissent. Phénomène médical ou pas, la question mérite donc d'être posée clairement. C'est NOUS qui devons vivre en fauteuil, incontinents et avec des fractures, pas les infs et toubs en bonne santé!
Alors ce principe-là est à manier avec précaution! Le patient doit avoir toutes les infos et le choix!